Mafia (s)
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Pour débuter ce dossier, trois textes. Les deux premiers, consacrés à John Gotti,ont été écrits pour le magazine L'Optimum et sont parus en septembre 2002. Ils sont ici livrés en integralité. Le troisième est une commande d'un magazine féminin.L'article n'a jamais ete publié. La rédactrice en chef, toute génée, m'a expliqué que son lectorat n'était pas assez intelligent pour comprendre le papier. Que les femmes étaient meilleures dans la légèreté que la gravité et les faits. Je ne partage évidemment pas son analyse et, horrifié, je n'ai même pas voulu discuter. Et, plus que mon article sur les femmes d'honneur, je voulais, mesdames et mesdemoiselles, que vous sachiez comment certaines de ces têtes pensantes qui, mois après mois, vous proposent, bonheur, ligne et volupté, vous considèrent. Bonne lecture

John Gotti : le parrain qui parlait trop  
Sil fallait retenir quune chose de John Gotti, cest que, finalement, il a été un désastre pour la Mafia et la famille Gambino. Ronald Goldstock, lancien patron de la Task Force contre le crime organisé, a le sens de la formule. Une qualité prévisible chez un homme qui a passé près de quinze ans à écouter les conversations du parrain qui parlait trop.
John Gotti, décédé le 10 juin dernier, était un truand new-yorkais façonné par Hollywood. Une caricature de cinéma portant costume croisé, cravate en soie, chaussures bicolores et diamant au petit doigt. Mais pas pour film muet. Car Teflon Don, cétait aussi un flot de paroles sonnant comme la cadence dune mitraillette. Et où les mots seraient plus dangereux quune rafale. Car, sous ses airs débonnaires, Gotti était également un wise guy. Un affranchi prêt à tuer et à trahir afin de parvenir à la tête de La Cosa Nostra. Pour comprendre le parcours de John Gotti, il faut se replonger dans lAmérique des des années cinquante. Celle des romans noirs avec privé au chapeau mou et méchant à la gueule patibulaire. Une Amérique, où le crime organisé nexistait pas. Du moins pas pour le FBI qui, bien plus préoccupé à traquer le militant communiste, navait toujours pas vu que depuis trente ans le pays était découpé en zones gérées par La Cosa Nostra. Réminiscence de la Mafia Sicilienne, lorganisation américaine mélangeait tradition et efficacité. Conceptualisée par Lucky Luciano et Meyer Lansky, la mafia américaine avait pris le contrôle des rues des grandes cités des États-Unis avec une préférence pour son coeur : New York.
Cest justement à Brooklyn, en plein territoire Gambino, un des pères fondateurs de La Cosa Nostra, que Gotti a usé ses fonds de culottes. Gamin, Johnny Boy, y est fameux pour ses mandales. Gotti cogne sec et à douze ans devient naturellement le chef dun gang de petites frappes spécialisés dans le vol de sac à main et dans la destruction détalages. Deux ans plus tard, en 1954, John obtient sa première médaille. Il est blessé au cours dun cambriolage et interrogé par la police, ne parle pas. Désormais membre des Fulton-Rockaway Boys, il nattend plus quune chose : être affranchi. La consécration, après deux passages express en prison, se présente en 1966. Carmine Fatico, un des lieutenants de Gambino, le prend sous son aile. Les premiers pas de Gotti dans la Mafia passent par laéroport John F. Kennedy et son immense fret. Bad John, en compagnie de ses amis denfance, détourne les livraisons de leur destination initiale. Et réceptionne de temps en temps, les arrivages depuis lEurope dhéroïne raffinée à Marseille. La babania étant devenue la ressource principale du crime organisé américain.
Mais Gotti se lasse, et après un séjour de trois ans au pénitencier de Lewisburg, obtient une promotion. Depuis le Bergin Club, il gère désormais son bloc. Distribution de dope, prêt usurier, paris clandestin, prostitution et racket, Johnny à pignon sur rue. A lépoque, interrogé par la police, Victoria sa femme lâche : Je suis une épouse conservatrice. Je ne sais pas ce quil fait, je ne lui demande pas. La seule chose qui compte, cest quil ramène de largent à la maison. Des dollars qui ne sont pas toujours les siens, car depuis son installation dans le salon enfumé du Bergin, Gotti à pris une mauvais habitude. Il joue beaucoup et perd gros. Ses visites dominicales chez le parrain, deviennent de plus en plus délicates à gérer. Pour remplir ses obligations envers le capo di tutti le capi et remplir les caisses, Gotti ne connaît quune seule méthode : celle de la force. Et où dautres se cantonnent à ordonner, Gotti participe avec une préférence pour la batte de base-ball. Et si Johnnie est malheureux au jeu, il est plutôt chanceux en affaires. En 1972, James McBartney à la fâcheuse idée denlever le neveu de Carlo Gambino. Une fois la rançon payée, Gotti se charge de lhonneur de la famille. Les trois balles dans la nuque de McBartney permettent ainsi à Johnny daccéder au rang de lieutenant.
Larrivée de Gotti dans le sérail de la famille la plus puissante des États-Unis ne passe pas inaperçue. La section anti-mafia du NYPD place Gotti sous surveillance, persuadée que comme chaque affranchi de sa génération, il tire lessentiel de son profit de la vente de drogue. Et pour une fois, Paul Castellano, le nouveau parrain de la famille Gambino, serait prêt à approuver la démarche des autorités de New York. Castellano naime pas Gotti et sait que ce dernier profite des structures de La Cosa Nostra pour écouler de la marchandise pour son propre compte. Aussi le nouveau Don pense de plus en plus de se séparer de Bad John. Intuitif, Gotti sent le vent tourner et décide de passer à loffensive. La seule manière déchapper à son sort est de frapper avant Castellano. Profitant de la mauvaise réputation du parrain, il convainc les membres de la Commission, le comité directeur de La Cosa Nostra, de lui laisser abattre Castellano et de prendre à sa suite la tête de la famille Gambino.
Le 16 décembre 1985, alors que les New-Yorkais terminent leurs achats de Noël, Paul Castellano est exécuté en plein jour alors quil descend de sa voiture. A quarante-cinq ans, John Gotti devient Don John.
Gotti naurait jamais dû devenir parrain. Il nen avait ni la trempe ni la capacité et objectivement, le savait. Doù cette volonté de safficher comme tel afin de convaincre le monde extérieur de sa nouvelle fonction. Ainsi, Gotti installe sa table dans les meilleurs restaurants de la ville, se fait couper des costumes à 2 000 dollars chez Gucci et pour chaque 4 juillet offre à ses administrés un feu dartifice clandestin surpassant largement celui tiré par la mairie de New York.
Cette soif de reconnaissance populaire se passe au détriment des activités de la famille. Bientôt, les Gambino sont rattrapés par les Lucchese et dépassés par les Genovese. En fait, comme lexplique Ronald Goldstock, le règne de Gotti est catastrophique pour les siens : Il a été incapable déviter la surveillance électronique que nous avions mis en place pour le faire tomber. Il était un mauvais chef, préférant sentourer damis au lieu de gens compétent. Sans même voir que certains de ses proches travaillaient pour le FBI ou était prêt à le trahir pour les Genovese. Mais pire que tout, par son attitude, il a incité les médias et la justice à se plonger plus directement dans les activités de la Mafia. Si le portrait de Goldstock est proche de la vérité, il néglige une part importante de la légende Gotti. Par trois fois, de 1985 à 1992, les pouvoirs publics tenteront de faire tomber le parrain. En vain. A chaque fois, profitant du talent de ses avocats et des ses facultés de beau parleur, Gotti arrivera à convaincre le jury de son innocence. Cette invincibilité face à la justice, symbolisée par le surnom de Don Teflon, est à lorigine de sa perte. Parlant trop, ne changeant pas assez ses habitudes, il devient une cible facile pour le FBI qui réalise une centaine dheures découte. Trois dentre elles deviendront des pièces à conviction lors de son quatrième procès en 1992. Le parrain y parle de sa fidélité à Cosa Nostra, ordonne différents meurtres et corrige des articles de presse donnant des comptes rendus erronés de crime. Autre atout de le jeu des feds, le témoignage accablant de Salvatore Sammy the bull Gravano. En échange de son impunité, lancien bras droit de Gotti livre au jury de quoi envoyer Gotti derrière les barreaux pour le restant de sa vie.
Avec le recul, les années Gotti ont été celles dun affaiblissement de La Cosa Nostra . Non pas au profit de la société mais à celui dautres organisations criminelles. Et son incarcération dans la prison haute sécurité de Marion na pas suffit pour renverser la vapeur. Dabord, parce que le Don, depuis sa cellule, a tenu à rester à la tête de la famille jusquen 1996. Ensuite, la décision dimposer son fils comme remplaçant a été catastrophique. Menacé dune longue peine de prison, John Jr., a préféré négocier avec le gouvernement américain et donner une partie des réseaux Gambino. Devenu exsangue, la famille sest retourné vers Peter, le frère de John. Mais lâge na rien fait, le cadet timide a échoué à son tour et purge actuellement une peine de prison. Le décès de John Gotti en juin dernier ouvre une période inédite dans lhistoire de la Cosa Nostra. Comptant désormais une centaine de membres actifs, la famille Gambino aura du mal à tenir ses positions dans les ports de New York et sur la côte du New-Jersey. Dan Marino et Arnold Squiterri, les deux probables dauphins de Gotti, devront non seulement affronter lappétit grandissant des mafia nigérienne, chinoise et russe mais contrer les velléités des Lucchese et des Genovese. Les membres du groupe anti-mafia du NYPD et les anciens limiers du FBI sont certains dune chose : la période de transition qui sannonce devrait être propice au règlement de compte. Et avant datteindre New York, la guerre de succession devrait toucher la Louisiane, lautre dernier bastion de la mafia américaine.
En affaiblissant un ordre établi il y a plus de soixante-dix ans par les pères de La Cosa Nostra, John Gotti a, malgré lui, accéléré la redistribution des rôles sur léchiquier de la criminalité organisé aux États-Unis.
Et loin de ces considérations, un anonyme parmi la foule qui se pressait aux obsèques de John Gotti remarquait candidement face aux caméras : Le parrain qui parlait trop est mort dun cancer de la gorge. Don Teflon naurait pas dit mieux
Gotti par Gotti  
John Gotti laisse derrière lui un formidable héritage : des centaines dheures de cassettes audios enregistrées par le FBI et presque autant de déclarations fracassantes aux médias. Loccasion dentendre le Don philosopher sur la vie, la mort, sa place dans lhistoire, le style et ... le sandwich au thon. Extraits choisi :
Écoute-moi bien. Même si tu vis 5 000 ans, jamais tu connaîtras un gars comme moi Écoute FBI
Je prends les paris à trois contre un que ce procès cest moi qui vais le gagner Aux officiers du NYPD larrêtant pour la deuxième fois
Tinquiètes pas, cela ne fait que commencer A son avocat, après sa condamnation a perpétuité.
Ils sont surestimés, surpayés et sous-performants Au sujet de ses avocats
Dans deux semaines, ils seront déjà prêt à me faire replonger Après son deuxième procès gagné
Je suis le boss de ma famille, de ma femme et de mes gamins chez moi A la presse.
Tu vas dire à ce connard, que Je, Moi, John Gotti, je vais lui couper sa putain de tête Écoute FBI
Je serais Cosa Nostra jusquà ce que je meurs. Que cela se passe dans une heure, ce soir ou dans cent ans, je serais Cosa Nostra. Écoute FBI
Tout ce que je veux dans la vie cest un bon sandwich. Tu vois ce sandwich là bas ? Le sandwich au thon ? Et bien , cest tout ce que je veux, un putain de bon sandwich. Écoute FBI
Jai jamais vu des mecs aussi mal coiffés Au sujet de léquipe du Procureur
Et où il veut le déplacer ce putain de procès ? A Stuttgart, Allemagne de lOuest ?
Au juge menaçant de transférer le procès si les supporters de Gotti continuent de perturber les débats
Mon putain de père est né dans le New Jersey; Il nest jamais allé en Italie de sa putain de vie. Et ma mère non plus. Il na jamais rien foutu de sa putain de vie; Cétait un clodo, il na jamais mis un dollar de côté pour notre famille. Écoute FBI
Cest dommage ... dis à ce putain denculé, que je vais le buter car il ne sest pas présenté quand je lui ai demandé de venir me voir. Sinon, jai rien dautre à lui reprocher, je vais juste le tuer pour çà. Écoute FBI

Mafia : les nouvelles femmes d’Honneur  
Période dintense changement pour la mafia sicilienne, ces dernières années ont été également celles dun profond changement des comportements. Une révolution pour le meilleur et le pire. Car au moment où, pour la première fois, des femmes osaient sélever contre la loi du silence, dautres prenaient la succession de pères et époux emprisonnés pour crime mafieux.
Rien ne prédisposait Rita Borsellino à devenir le porte-drapeau de la lutte contre le crime organisé sicilien. Pharmacienne et mère de famille, elle vivait la chape de plomb instaurée depuis toujours par la Mafia de lîle comme un sorte de fatalité, un pis-aller que rien ni personne ne pouvait atteindre. Mais il y eu, en 1992, le meurtre du juge Falcone et son épouse. Puis quelque semaines plus tard, celui dun autre magistrat, Paolo Borsellino. Paolo était le frère de Rita, loncle de ses enfants. Alors, la femme tranquille sest décidé à élever la voix et briser cette loi du silence qui étouffe ses sSurs et assassine ses frères.
Jai vu tant de gens pleurer que jen ai conclu que pleurer était inutile, et que je devais réagir contre cette situation. Rita Borsellino se tourne alors vers les embryons dassociations anti-mafia qui ont vu récemment le jour à Palerme. Il y avait les Femmes contre la mafia tentant de fournir un soutien psychologique aux femmes dont des proches avaient été assassinés par le crime organisé. Lassociation voulaient également convaincre ces victimes à témoigner contre les malfaiteurs. les Femmes aux draps elles, exposaient aux fenêtres des rues de la ville des draps sur lesquels étaient inscrits des slogans contre la mafia. En grève de la faim, les Femmes du jeûne, exigeaient le renvoi des politiciens véreux, responsables des meurtres de Falcone et de mon frère. Si la volonté est là, Rita Borsellino remarque également que sans coordination le combat de ses femmes perd de sa force. Et puis lancienne pharmacienne était persuadé quau courage de la parole devait se greffer un travail à longue haleine en direction des générations futures et que, de fait, léducation était la meilleure arme contre la mafia.
Cest ainsi quest né en 1994, LIBÉRA, une coordination dassociations anti-Cosa Nostra organisé avec à sa tête la sSur du magistrat assassiné. Modeste à ses débuts, LIBÉRA est devenu un élément essentiel contre la Mafia. Regroupant plus de 800 associations dont certaines à but culturel, sportif ou caritatif, la vision de Rita regroupent des femmes et des hommes prêt à éduquer les autres et dénonçant la mafia comme dénégation des droits de lhomme et de la dignité des individus.
Cest ainsi que les bénévoles de LIBÉRA ont lancé un programme dinitiation à la démocratie dans les écoles italiennes. Portant le problème mafieux loin de la Sicile, Rita et les siens ont rencontrés près dun million délèves et reçu le soutien de huit mille professeurs.
Autre succès, grâce à la pression dune pétition forte dun million de signatures, ladoption par le Parlement italien dune loi révolutionnaire prévoyant lutilisation sociale des terres et propriétés confisquées à la mafia. Ainsi, il y a deux ans, lassociation sest vu confiée une luxueuse villa dun parrain du village de Corleone. Et dans ce lieu, où il y a plus de trois cent ans est né le crime organisé sicilien, Rita Borsellino a inauguré une école.
Cette présence de LIBÉRA au cSur même du guêpier mafieux ne doit rien au hasard : Notre présence dans les écoles primaires en zone dinfluence mafieuse est importante. Certains des élèves sont des enfants de familles mafieuses ou du moins vivant dans un environnement fortement influencé par les valeurs du crime organisé. Lécole leur propose justement des valeurs opposées à celles qui connaissent chez eux. Ainsi, ils peuvent devenir des porteurs de modeles positifs au sein de leur foyers et pourquoi pas toucher leurs frères et sSurs.
Une lutte dautant plus nécessaire que les premiers alliés du crime organisé sont, comme les nomme Rita Borsellino, les gardiennes des mauvaises valeurs. En effet, ce sont les mères qui, génération après génération, soutiennent les bases du modèle mafieux en éduquant leurs fils dans le refus de la loi et leurs filles dans lacceptation du silence. Ainsi, comme lexplique Teresa Principato, substitut du procureur de la République de Palerme, les femmes sont le véhicule de la mafia. Elles élèvent leurs enfants dans le culte du père et de la Cosa Nostra. Pour elles, les règles morales nont de sens quau sein de la famille. Ce qui se passe à lextérieur nexistant même pas à leur yeux.
Le phénomène peut paraître caricatural pourtant il connaît depuis peu un développement sans précédent. La répression de la justice italienne et de fait lémiettement du pouvoir du crime organisé ayant entraîné larrestation de parrains et de leurs lieutenants se sont désormais des femmes que lon retrouve à la tête dorganisations mafieuse. Limage de lépouse soumise, confinée dans un rôle passif, vivant dans lombre de la famille et en charge de la gestion des tâches domestique na plus de sens. En réalité, il y a bien longtemps que les femmes, en l'absence de leurs maris, détiennent à l'intérieur des clans un pouvoir économique et de décision.. Cette émancipation au profit de la Cosa Nostra pousse certains officiels comme Teresa Principato a demandé lapplication de larticle 416 bis du code de procédure pénale italien. Larrêt prévoit en effet le délit dassociation mafieuse et permettrait donc larrestation de mères, dépouses ou de sSurs en charge des affaires courantes lors de lincarcération du parrain. Mais même si la disposition existe, la justice lapplique peu souvent : les magistrats reste prisonniers des même stéréotypes liés à la femme subalterne, forcément passive, poursuit Teresa Principato. Cest extrêmement préjudiciable pour le pays. Il faut comprendre que ces femmes avant dappartenir à la famille de sang font dabord partie de la famille mafieuse
Et comme pour confirmer les propos de Teresa Principato, en moins dune décennie se sont plus de vingt femmes qui ont été assassiné dans la région de Palerme. Il ne sagissait pas dopposantes comme Rita Borsellino mais bel et bien de marraines, victimes dexécutions, de règlements de compte. Des femmes, fait impensable il y a quelques années, sur lesquelles avaient été placé un contrat.
Les femmes courages manifestant à visages découverts dans les rues de Palerme contre lappétit sanguinaire de la Cosa Nostra et celles, dissimulées dans lombre, dirigeant dune main de maître les activités la famille, démontrant chacune à leur manière la profonde mutation de la Mafia sicilienne. Pour Rita Borsellino et lassociation LIBÉRA reste maintenant à faire face au caractère international du crime organisé. Car à lheure de la mondialisation, de linternet grande vitesse et du village global, la Mafia a décidé de transformer le monde en une immense succursale où elle gérerait les flux financiers, le trafic de drogue et dorganes, la prostitution et la vente darmes. Cest pour cela que LIBÉRA doit trouver un écho en Allemagne, en Belgique, en France et ailleurs.
Et éviter ainsi que, demain, les femmes de ces pays pleurent à leur tour des larmes de sang.
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