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Vanilla Coke  

Même si cela va surprendre José Bové, la mondialisation a aussi ses belles histoires. Vanilla Coke par exemple. Le lancement de la nouvelle boisson du géant d’Atlanta n’est pas qu’un épisode de plus de la guerre des sodas opposant depuis des décennies Coca-Cola et Pepsi. C’est également un formidable espoir du côté de Tahiti et de Madagascar où l’on voit d’un bon œil flamber le prix du cours de la gousse de vanille.
 
On le sait depuis longtemps, tous les coups sont permis dans la bataille économique que se livrent Pepsi et Coca. Ainsi Pepsi, le challenger ne pouvait pas rester immobile alors que le lancement de Vanilla Coke occupait les colonnes des journaux mais aussi les écrans, de CNN à ABC. Pour comprendre cette folie médiatique, il fait dire que la dernière fois où Coca-Cola avait osé toucher à sa formule secrète, les consommateurs américains s’étaient rebellés, obligeant les stratèges d’Atlanta à retirer le New Coke et à remettre en service le bon vieux Classic. Pepsi, donc, excédé par la publicité gratuite offerte à son concurrent a communiqué de son côté sur l’arrivée sur le marché de Blue, un soda... bleu au parfum de myrtille. Pour l’instant un pur effet d’annonce afin de saborder la naissance de Vanilla Coke puisque Pepsi Blue est pour l’instant introuvable
 
Pour sa part, depuis 15 mai dernier, cent-seizième anniversaire de la marque, le Coca vanille a bien envahi l’Amérique du Nord. Les critiques culinaires et les chefs à la mode se sont tous penchés sur son goût, qui sans trahir celui du produit d’origine apporte une véritable touche agréable. Vanilla Coke à une rondeur en bouche qui devrait, comme l’espèrent ses concepteurs, faire un malheur chez les teenagers. Un sacré pari pour la marque qui a vu ces dernières années sa part de marché stagner face à la progression des ventes de jus de fruits, de boissons New Age et de l’eau minérale.
 
Pourtant ce n’est ni à Atlanta ni à Wall Street que les premiers pas du Vanilla Coke ont été suivis avec le plus d’anxiété mais à Huahine, Raietea et Tahaa. C’est ici, au cœur des îles Sous-le-vent que sont regroupés les trois cents producteurs de vanille de Polynésie Française. Et si pour l’instant la vanilla tahitensis n’est pas utilisée dans la conception du Vanilla Coke, du côté de Tahiti on a relevé l’engagement du géant américain : utiliser uniquement le produit naturel et non pas sa formule de synthèse au prix pourtant 100 fois plus bas. Aussi en cas de succès - donc de demande plus forte- et à condition que Coca-Cola tienne sa promesse, la vanille française devrait reprendre des couleurs. En effet, si au début des années 60, Tahiti produisait deux cent tonnes par an, la récolte de 2001 n’a pas atteint les six tonnes. Une tendance à la baisse s’expliquant par la difficulté de la culture de la vanille. Une complexité qui se traduit par un prix élevé, plaçant la gousse découverte par Cortes en 1520 à la deuxième place des épices des plus chères du monde juste derrière le safran. Un prix en constante hausse face à un marché utilisant de manière croissante le produit. Ainsi d’Angel de Mugler, la vente mondiale numéro un des parfums aux menus des restaurants Oh Poivrier, la vanille est de partout. Résultat si le kilo coûtait 56,25 euros en 1997, il atteignait 225 euros en début d’année. En attendant que Tahiti profite des retombées de Vanilla Coke, ce sont Antalaha et Andapa, les deux principales plantations de Madagascar qui ont raflé le jackpot. En effet, c’est ici, que pour assurer le lancement de son produit, Coca-Cola a acheté deux cent tonnes soit 10 % de la production mondiale de gousses sèches .
 
A Madagascar, l’attrait du géant américain pour la qualité Bourbon, la plus chère du monde va permettre à l’île de se remettre de l’ouragan qui l’avait frappé il y a deux ans et également, selon les experts, de tasser les effets de la crise politique de ces derniers mois. Surtout que comme l’explique Stéphane Levêque, responsable commercial chez Biolandes, groupe français leader mondial dans les aromates, l’arrivée en force de Coca-Cola sur le marché de vanille va faire flamber les cours. Déjà, certains courtiers ont remarqué un hausse d’un tiers du prix de vente de la gousse de Madagascar dans les semaines précédentes l’arrivée de Vanilla Coke. Une tendance qui, en cas de succès de la boisson, devrait se confirmer dans les mois prochains.
C’est ainsi que de Tahiti à Madagascar, en passant par l’Ouganda, les îles Comores et Tonga ont s’est soudainement mis à s’intéresser aux envies de l’adolescent américain moyen. Et que depuis, la mondialisation est devenue une équation simple où un consommateur là-bas peut faire l’avenir ici.

Pourquoi les Américains peuvent étonner le monde  

Après une victoire historique contre le Portugal, un convaincant match nul contre la Corée et un match restant à jouer contre la Pologne, les États-Unis peuvent atteindre les huitièmes de finales de la Coupe du Monde. Avec, en plus, le sentiment de pouvoir y jouer crânement sa chance. VSD a enquêté en Amérique pour comprendre comment le pays où le football est un sport qui se joue à la main a réussi à se hisser dans la cour des grands.
 
La victoire des États-Unis contre le Portugal le 5 juin dernier a permis à la chaîne ESPN de battre un record symbolique : jamais aucun match de l’équipe américaine n’avait attiré autant de téléspectateurs. Bien entendu, les esprits chagrins noteront qu’en donnée brute cela signifiait que tout juste deux millions d’américains étaient devant leur téléviseurs. Soit quarante fois moins que pour le Superbowl, la finale annuelle du championnat de football...américain. Car au pays de l’Oncle Sam, le football est un sport qui se joue à la main tandis que Zidane, Beckham, Ronaldo et consorts sont des stars du soccer. Football, soccer... En fait pour apprécier le record d’ESPN, il faut préciser trois éléments : le match était retransmis sur le réseau câblé, en semaine et au milieu de la nuit.
Mais il existe un autre chiffre permettant de mieux saisir l’essor du soccer aux USA. Et il est peut-être encore plus parlant que le résultat de l’opposition contre les partenaires de Figo. La Fédération américaine de soccer compte aujourd’hui près de cinq millions de licenciés soit deux fois plus que la... France.
 
Pour comprendre cette révolution, il faut remonter à la fin des années 80 lorsque les États-Unis obtiennent que la Coupe du Monde 1994 se joue chez eux. En plus de médiatiser un sport quasi-inconnu du grand public, il oblige les responsables de la fédération à former une équipe qui sans être forcement compétitive, ne doit pas être ridicule. En accédant aux huitième de finale et en tombant avec les honneurs face au Brésil, futur vainqueur de l’édition, l’US Team démontre à ses compatriotes que le soccer n’est pas qu’un sport de filles. Car, jusque là, le soccer est une parfaite alternative féminine aux sports plus rudes comme le football américain ou le base-ball. Une pratique populaire qui permet à l’équipe nationale féminine d’être justement championne du monde de la discipline. Le message passé, la fédération américaine décide de développer, à perte dans un premier temps, la Major League Soccer, le premier championnat professionnel des États-Unis. La MLS n’est pas un succès de télévision de fait de la rareté des profitables coupures publicitaires saucissonnant habituellement les retransmissions sportives. Pourtant chaque semaine, les stades pouvant contenir jusqu’à 80 000 personnes se remplissent. Et à travers le pays, des écoles primaires aux prestigieuses universités, des terrains à la pelouse parfaite sont construites.
 
Cet engouement, dont aujourd’hui l’équipe nationale profite, est le fruit de différents facteurs. D’abord, et principalement, il s’agit du résultat d’un état d’esprit. Le pays ne supporte pas se retrouver à la traîne d’une discipline sportive. Surtout lorsqu’il s’agit de la plus populaire du monde. Les Américains ont donc décidés de devenir une grande nation du football et s’en donnent les moyens. Par exemple, il est fréquent que pour entraîner son équipe, un collège fasse appel à une ancienne gloire de l’Etoile Rouge de Belgrade. En fait, de nombreux anciens joueurs de clubs de l’Est vivent une retraite dorée aux USA où ils enseignent les secrets du ballon rond à la prochaine génération de goléadors. Cette débauche de moyens s’est également doublé d’une professionnalisation rapide de la discipline. Le soccer devenant un sport-business, il nécessite une préparation athlétique à la hauteur dès les années formatrice. Un territoire où la définition et l’approche philosophique du dopage n’est pas la même qu’en Europe. Dans un pays où la créatine et les stéroïdes s’achètent en supermarché, le recours aux “suppléments” est systématique et...naturel. Il ne s’agit pas de conclure que l’équipe américaine de 2002 est “chargée” mais d’expliquer que ses joueurs ont tous été très tôt sensibilisés au besoin d’une nutrition spécifique à un sport demandeur alliant endurance, technique et rapidité.
 
Enfin, l’explosion du soccer correspond à une hispanisation de la société américaine. Les latinos vouent un véritable culte au football et apportent en masse un sens du ballon et une technicité naturelle à de nombreuses équipes universitaires et de la MLS. Dans le même esprit, la World Cup 94 a permis aux communautés d’origine italienne, irlandaise ou allemande de retrouver une part de ses racines. Et c’est renouant avec la richesse et la diversité du melting-pot américain que, dans les tribunes mais aussi sur le terrain, le soccer s’est solidement ancré aux États-Unis.
 
L’équipe américaine de l’édition 2002 de la Coupe du Monde a bénéficié de l’ensemble de ces facteurs. Mais, c’est un autre, déterminant, qui est à l’origine de ses progrès. En 1998, en plus du talent de Zidane et de la solidité de sa charnière défensive, la France s’est imposée grâce au génie d’Aimé Jacquet. Depuis quatre ans, l’US Team se développe sur un même modèle : des attaquants rapides et techniques, une ligne arrière solide et surtout la maîtrise de Bruce Arena son entraîneur.
Lorsqu’après la déculottée de la Coupe du Monde en France et la dernière place du tournoi pour les États-Unis, la Fédération américaine décide de recruter un nouvel entraîneur, elle impose quatre obligations : il doit être américain, doit avoir une expérience internationale, doit comprendre la mentalité du joueur américain et surtout doit trouver la recette magique afin de développer le talent latent que les stratèges de la fédération observent sur les terrains du pays. Bruce Arena est le seul à correspondre à ce profil précis. Pendant dix-huit ans, il a mené au succès l’équipe de soccer de l’Université de Virginie. En 1996, il était aux commandes de l’équipe américaine aux Jeux d’Atlanta. Et surtout, depuis deux ans, Arena rencontre une réussite extraordinaire à la tête de D.C United. Après avoir bâti l’équipe pour le lancement de la MLS, il remporte le titre à deux reprises. Mais surtout, dans une épreuve opposant les meilleurs équipes de l’Amérique du Nord à celle du Sud, il terrasse le champion en titre du Brésil.
 
Arena accepte l’offre de la Fédération et en retour exige du temps pour construire. On lui promet quatre ans, il n’aura besoin que de quelques mois. La première année de son règne se solde par sept victoires dont deux de prestige contre l’Argentine et l’Allemagne. Les secrets de la réussite d’Arena sont écrits noir sur blanc sur ses feuilles de match. A coup de multiples essai, il a réussi à mettre sur pied une équipe mariant le talent des jeunes pousses de la MLS à l’expérience des “mercenaires” jouant en Europe. Et surtout pour la première fois a réussi à donner une identité au jeu américain. Car si jusqu’à présent l’équipe américaine était défensive, elle est désormais créative et audacieuse. Et du gardien Brad Friedel, nommé l’année dernière meilleur joueur de l’équipe de Blackburn aux pointes Clint Mathis et DaMarcus Beasley, elle possède les éléments pour “voyager” loin.
 
Pour preuve de la nouvelle valeur des talents américains, la présence de certains d’entre eux dans les rangs des Glasgow Rangers, de l’Ajax d’Amsterdam ou encore de Liverpool. Un recrutement qui à l’instar de Landon Donovan se fait de plus en plus tôt. Le prometteur attaquant américain est ainsi sous contrant avec Bayer Leverkusen depuis l’âge de seize ans. Le club allemand le laissant affiner ses talents au sein de la MLS avant de l’intégrer dans son équipe première. En France, hormis la présence à Metz de Régis David, le Français naturalisé américain, le championnat n’a pas encore l’accent yankee. Mais ce n’est qu’une question de temps. Alors à quand un Américain à Paris ?

Justice made in U.S.A : le pays des lois les plus folles  

Si les Américains sont fascinés par leur système judiciaire, c’est parce que finalement il est impossible à comprendre. Immense conglomérat de lois héritées du passé auxquelles sont venus s’ajouter des arrêts si ponctuels qu’ils sont aujourd’hui devenus incompréhensibles. Dans cette jungle de décisions prises par les villes, les comtés, les Etats et le gouvernement fédéral dorment une ribambelle de perles qui semblent avoir qu’une fonction : celle de nous faire rire.
 
Les incompréhensibles :
 
- Le paragraphe 1239 de la loi du Delaware est extrêmement précis : “ Une personne portant un masque durant un acte criminel est coupable de porter un masque durant un acte criminel. Porter un masque durant un acte criminel est passible d’une peine correspondante au fait de porter un masque durant un acte criminel”.
 
- “Lorsque deux trains se croisent, ils doivent immédiatement s’arrêter et attendre que l’un des deux ne soit plus là avant de redémarrer” Etat du Texas- Loi sur les transport.
 
- La section 103.01 de la loi sur les boissons de l’Etat du Texas confirme qu’il est illégal de posséder une boisson illégale.
 
- En Alabama, un véhicule sans conducteur ne doit jamais excéder les quatre vingt kilomètres heures.
 
- A Elko, le port du masque est obligatoire pour pouvoir se promener dans les rues de la ville.
 
- Dans l’Etat de New-York, mordre quelqu’un est considéré comme un “simple assaut” si cela est fait avec une dentition naturelle. Mais s’il s’agit de prothèse, l’agression est considéré comme un “assaut aggravé”.
 
L’héritage du Far-west :
 
- Au Texas, il est interdit de tirer sur un bison depuis le deuxième étage d’un hôtel.
 
- A Temple, il est autorisé de venir à cheval dans un bar
 
- A Texarkana, les propriétaires de chevaux doivent équiper la queue de leurs montures d’une lampe s’ils veulent se promener de nuit.
 
Les animaux :
 
- “Les éléphants doivent être tenus en laisse lorsqu’ils promènent sur Market Street” Loi de la ville de San Diego.
 
- Dans les parcs publics de Tuscaloosa, il est interdit de donner à boire de l’alcool à un animal.
 
- La section 15-2.1-21-13, alinéa b de la loi de l’Indiana affirme qu’il est illégal de teindre un oiseau ou un lapin
 
- Los Angeles n’autorise pas le léchage de crapauds.
 
- A Mobile, les animaux n’ont pas le droit de s’accoupler à moins de cinq cent mètres d’un lieu public.
 
- Au Massachusetts, il est interdit d’effrayer les pigeons.
 
- Au Texas, il est obligatoire de s’acquitter de la somme de 25 dollars par an pour pouvoir posséder un alligator mort.
 
- La section 2927.21 de la loi de l’Ohio oblige les propriétaires de tigres à signaler la fuite de l’animal dans l’heure qui suit.
 
- “Si l’on veut conserver chez soi comme un animal de compagnie un rhinocéros , il est obligatoire de s’acquitter du paiement d’une autorisation annuelle à cent dollars”. City law of Norco, Californie.
 
- A Palm Springs, “il est interdit de promener à chameau sur Palm Canyon Drive entre seize et dix-huit heures”.
 
- La ville de San Jose interdit la possession de plus de deux chats ou chiens.
 
- “Si un éléphant est laissé attaché à un parcmètre, celui-ci doit être payé comme s’il s’agissait d’un véhicule normal”. Loi de la ville de La Nouvelle Orleans.
 
Sexe :
 
- En Alabama, seule la position du missionnaire est autorisée. La sodomie, comme dans de nombreux Etats du Sud, est passible de prison.
 
- A Dallas, il est interdit de posséder des vibromasseurs réalistes
 
- En Utah, le mariage entre cousins est autorisé. Seule condition, être âgé d’au moins soixante-cinq ans.
 
- “Posséder plus de six vibromasseurs peut-être passible d’une amende” Etat du Texas
 
- “Les relations sexuelles avec un porc-épic sont illégales” Etat de la Louisiane
 
- En Georgie, il est interdit d’embrasser les seins de sa femme.
 
- Prendre une douche nu est passible d’une amende en Arkansas.
 
- A San Diego, il est interdit d’utiliser d’anciens dessous afin de nettoyer sa voiture.
 
-A Eureka, les moustachus ne sont pas autorisés à embrasser une femme.
 
Religion :
 
- Au Nevada, il est strictement interdit de “roter volontairement dans une église”.
 
- “ Il est illégal de reprocher quoique ce soit à Jésus”. Massachusetts State, Chapitre 272, Section 36.
 
- De nombreuses villes de l’Ouest interdisent dans les églises le port de fausse moustaches pouvant déclencher des éclats de rire .
 
Enfants :
 
- A Walnut, les enfants doivent obtenir une autorisation écrite du shérif avant de se déguiser pour Halloween.
 
- La section 9.20.020 du code de loi du Maui County à Hawaii interdit formellement aux enfants de moins de douze ans de jouer sur une autoroute. Au delà, c’est possible.
 
- A Schaumburg, dans l’Illinois, les enfants n’ont ni le droit de jouer au ballon ni le droit de faire voler un cerf-volant.
 
- A Los Angles, il est interdit de laver en même temps deux bébés dans la même baignoire.
 
- Staten Island interdit à ses pères de famille de traiter leurs fils de “tapettes” ou “tarlouzes” afin de réaffirmer sa virilité.
 
Alcool :
 
- La vente de l’intégralité de l’Encyclopédie Britannica est interdite en Georgie, Texas et Alabama. Un des volumes contient de la recette permettant de brasser de la bière à domicile.
 
- A Houston, l’achat de bière est interdit après minuit le dimanche mais autorisé dès le lundi matin.
 
Odeurs :
 
- “ Des odeurs insupportables ne doivent pas être émises lorsque l’on utilise un ascenseur”. Loi de Port Arthur, Texas
 
- “Il est interdit de péter dans un lieu public les jeudis après dix huit heures”. Loi de la ville de La Nouvelle Orleans.
 
Les répréssives :
 
- Ne pas rapporter un livre dans les bibliothèques municipales de Salt Lake City est passible d’un mois d’emprisonnement
 
- A San Luis Obispo, en Californie, il est interdit d’uriner dans son propre jardin.
 
- A Belton, Missouri, il est interdit de jeter des boules de neige. Même contre un arbre.
 
- Blythe interdit le port de santiags si l’on ne possède pas un minimum de deux vaches.
 
- A Texarkana, répandre du sel sur les rails de la ville est passible de la peine de mort.
 
- Le comté de Lee n’autorise pas la vente de cacahuètes le mercredi soir.
 
- A Carmel, en Californie, il est interdit de consommer des glaces en promenant sur les trottoirs de la ville.
 
- Les juges du Los Angeles County interdisent les larmes lors des dépositions de témoins.
 
- San Diego condamne d’une amende de 250 dollars, les propriétaires ayant laissé leur décoration de Noël après le 2 février.
 
- Dans l’Etat de New-York, tout saut depuis le toit d’un gratte-ciel sera puni de la peine de mort.
 
- Dans le New-Jersey, il est interdit de sortir dans les rues, si le pantalon n’est pas coordonné avec la chemise.
 
Les insolites :
 
- En Alabama, il est interdit de se couper un membre afin de susciter de la pitié et obtenir ainsi de l’argent.
 
-Au Wisconsin, il est interdit d’utiliser des rayons-X afin de voir si une paire de chaussures est à la bonne taille.
 
- Il est interdit de s’allonger sur les rails à Portland.
 
- De nombreux Etats de la Côte Est interdisent l’utilisation du pistolet à eau pour cambrioler une banque. La ville de Staten Island va plus loin en interdisant le tir au pistolet à eau sur le visage d’un employé de banque.
 
- “Afin d’assurer sa protection et du même coup, le bien-être de la ville et ses habitants, chaque chef de famille résidant dans les limites de la ville doit obligatoirement posséder une arme à feu, les munitions nécessaires et s’assurer régulièrement de son bon fonctionnement”. Ville de Kennesaw, Georgie, Section 34-1
 
- A Texarkana, il est formellement interdit de jeter ses crottes de nez dans le vent.
 
Droit de la femme :
 
- Les hommes de Jasper peuvent corriger leurs épouses à coups de bâton à condition que son diamètre ne dépasse pas le diamètre de son pouce.
 
- En Arizona, les femmes n’ont pas le droit de conduire un véhicule en robe de chambre.
 
- A Pasadena, une secrétaire n’a pas le droit de se retrouver seule dans le bureau de son patron.
 
- A La Nouvelle Orleans, les femmes sont autorisées à conduire à condition que leur mari précède le véhicule en agitant un drapeau.
 
- En Louisiane, s’endormir sous un sèche-cheveux est passible d’une amende pour la cliente et le salon de coiffure.
 
- En Floride, les femmes ne sont pas autorisées à casser plus de trois assiettes par jour.
 
La “Hors-catégorie” :
 
-Le conseil municipal de Chico a décidé que tout individu coupable d’avoir fait exploser un engin nucléaire dans les limites de la ville sera passible d’une amende d’au moins 500 dollars.

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