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24 millions de téléspectateurs collés au cul des vaches... ou aux strings de Nicole Richie et Paris Hilton ? En choisissant d’immerger en milieu rural les deux habituées des nuits branchées de la jet-set américaine, Fox a réussi une fois de plus a repousser les limites de la télé-réalité. Librement adapté de la série Les Arpents Verts, Simple Life se cale dans les hauts talons de l’héritière Hilton et de la fille de Lionel Richie. Et comme Eva Gabor dans le format original, l’intérêt du programme réside dans le contraste de deux modes de vie. Et afin de bien ancrer le téléspectateur dans le choc culturel, le premier épisode proposait de suivre les deux “célibutantes” dans leur riche quotidien à Beverly Hills. Utilisation permanente du téléphone portable, port du sac Vuitton obligatoire, déplacement en Porsche et visite chez des créateurs comme antithèse de la vie a Altus, Arkansas. Installé chez la famille Leding, les filles découvrent “l’horreur” de la salle de bain unique, du couvre-feu à minuit et du lever à l’aube. Mais le pire reste à venir. Pour la première fois de leurs existences, les deux “gosses de riches” vont devoir travailler afin d’assurer leurs besoins. L’essentiel du spectacle- et il faut le reconnaître ses ressorts comiques- repose sur cette quête perdue d’avance. A grands coups de cris de dégout, de majeur bien tendus et de coups de gueule, les “bad girls” s’essaient à la traie des vaches, à l’examen gynécologique des mêmes ruminants, au club de tricotage et à la préparation d’hamburgers. Chaque expérience démontrant évidemment leur impossibilité à s’insérer dans la “vraie vie”. |
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Copyright © 2003 William Reymond
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