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[William Reymond]

L' empoisonnement de l'ancien espion des services secrets russes, qui est entre la vie et la mort dans un h�pital londonien, a �t� "commandit� par l'Etat (russe)" et "seuls" les services de renseignement russes ont pu faire une telle chose, a affirm� un ancien chef du KGB � Londres au Times.
Oleg Gordievski, chef espion en Grande-Bretagne pour le KGB, anc�tre du FSB, dans les ann�es 80 et transfuge le plus grad� des services sovi�tiques en Occident, a affirm� que, s'il ignorait l'identit� de l'assassin d'Alexandre Litvinenko, il soup�onnait que ce soit un ami russe et un de ses anciens coll�gues, dans un entretien au Times publi� lundi.

"Bien s�r que cela a �t� commandit� par l'Etat (russe)", a affirm� M. Gordievski, proche de Litvinenko.

"Il �tait un ennemi �vident. Seul le KGB est capable de faire une telle chose. Le poison �tait tr�s sophistiqu�", a-t-il d�clar� au quotidien britannique, se r�f�rant toujours � l'ancien nom des services d'espionnage russe.

"Personne n'aurait os� le faire tout seul", a-t-il ajout�, laissant entendre que ceux qui ont planifi� l'assassinat ont eu besoin de la permission du Kremlin.

"Le KGB niera bien-s�r en bloc. Les Russes nient toujours les assassinats comandit�s", a-t-il ajout�.

M. Gordievski a dit qu'il soup�onnait la personne ayant empoisonn� Alexandre Litvinenko d'�tre un ancien associ� de l'oligarque russe Boris Berezovski, aujourd'hui en exil en Grande-Bretagne, mais a refus� de livrer son nom au Times.

"Il (l'assassin pr�sum�) faisait partie de l'entourage de M. Berezovski avant d'�tre emprisonn� � Moscou. Et puis, soudainement, il a �t� rel�ch� et est devenu en tr�s peu de temps un homme d'affaires millionaire. Tout cela est tr�s suspect", a estim� l'ancien chef du KGB londonien.

"Mais le KGB recrute des agents dans ses prisons et dans ses camps depuis les ann�es 30. C'est comme cela qu'ils fonctionnent", a-t-il expliqu�.

Selon M. Gordievski, l'homme s'est rendu � Londres et s'est pr�sent� � Alexandre Litvinenko comme un homme d'affaires et un ami. Il l'aurait rencontr� dans un h�tel et aurait alors vers� le poison dans son th�.

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[Kaisou]

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A noter le d�menti de l'hopital Britannique sur le Thallium o� est suivi Litvinenko

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[Kaisou]

L'�tat de l'ancien espion ne s'arrange pas, et les experts divergent toujours sur l'origine de cet empoisonnement...



Les experts divergent sur la substance qui aurait empoisonn� un transfuge du FSB, le 1er novembre � Londres.


ALEXANDRE LITVINENKO, l'ancien officier russe du FSB empoisonn� le 1er novembre � Londres, o� il est r�fugi� en 2001, �tait toujours hier dans un � �tat grave en soins intensifs �, mais � inchang� � depuis la veille, selon un communiqu� publi� hier soir par l'h�pital londonien o� il a �t� admis vendredi. Selon le Dr Amit Nathwani, auteur du communiqu�, d'apr�s les premi�res analyses toxicologiques, � un empoisonnement au sulfate de thallium (ingr�dient de la mort-aux-rats, NDLR) est une cause peu probable de son �tat actuel. Nous ne pouvons �carter la possibilit� [...] d'une substance radioactive - y compris du thallium radioactif �.

Le mot, prononc� plus t�t dans la journ�e par un autre m�decin, le Dr John Henry, fait l'effet d'une bombe. Patrick Gourmelon, m�decin � l'IRSN (Institut de radioprotection et de s�ret� nucl�aire), qui a soign� des personnes irradi�es et contamin�es dans le monde entier, s'interroge : � Il faut injecter des doses importantes pour d�truire la moelle osseuse. � Or la toxicit� chimique du thallium est plus efficace que la toxicit� radioactive puisqu'un gramme suffit � tuer un adulte. Pourtant, Alexandre Litvinenko a bien le syst�me immunitaire gravement affaibli, caract�ristique d'une possible contamination radioactive. Le thallium radioactif (thallium-201) est utilis� � tr�s petites doses en imagerie m�dicale. Ce toxique est cit� dans le livre d'un ancien officier du KGB, Pavel Soudoplatov : il aurait �t� employ� en 1957 contre Nicola� Kokhlov, tueur du KGB pass� � l'Ouest, sauv� de justesse par des m�decins am�ricains. Le thallium-201 perd la moiti� de sa radioactivit� en trois jours. � Nous avons peut-�tre manqu� la possibilit� (de le d�tecter) �, d�plorait hier le Dr Henry.


Par ailleurs, l'Italien Mario Scaramella, proche de services secrets, qui a rencontr� Litvinenko dans un restaurant japonais de Londres le 1er novembre, jour o� le Russe est tomb� malade, s'est exprim� hier pour la premi�re fois. Il affirme � l'agence Reuters avoir montr� � Litvinenko un courriel envoy� par une connaissance commune. Leur contact indiquait que tous deux �taient menac�s par des � criminels bas�s � Saint-P�tersbourg �, peut-�tre li�s au Kremlin, qui seraient responsables du meurtre de la journaliste Anna Politkovska�a.

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[Toussaint]

C'est une action tellement caricaturale mais en m�me

temps significative (on ne se refait pas) que j'ai joint

le nom du tovaritch Litvinenko � la tr�s longue liste

des gens �limin�s par certains services de l'Est

dans le glossaire Dominici & Kennedy, � l'entr�e

Guerre Froide. Ca va de soi me semble-t-il.

Ce sera dans la release mise on line aujourd'hui

mais agr��e demain soir par Babylon.

[William Reymond]

Fin de partie...

Sa derni�re interview, quelques temps avant sa mort :

The bastards got me, they won't get us all'
Richard Beeston, Diplomatic Editor
Poisoned spy defiant in final interview before his death
Audio: my friend Alexander, by Andrei Nekrasov


The poisoned Russian spy breathed defiance at the Kremlin as the effects of a mystery cocktail pushed him towards his death last night.

�I want to survive, just to show them,� Alexander Litvinenko said in an exclusive interview given just hours before he died.

Too weak to move his limbs and visibly in great pain, the former Russian intelligence officer suggested that he knew he may not win his struggle against the lethal chemicals destroying his vital organs. But he said the campaign for truth would go on with or without him.

�The bastards got me,� he whispered. �But they won�t get everybody.�

Mr Litvinenko, 43, uttered his last defiant words to Andrei Nekrasov, a friend and film-maker, who had visited him in University College Hospital in London every day this week. Last night Mr Nekrasov described the extraordinary scenes in hospital, where one ward looks like a scene from The Godfather.

�Sasha was a good-looking, physically strong and courageous man,� Mr Nekrasov told The Times. �But the figure who greeted me looked like a survivor from the Nazi concentration camps.�

Moments after he saw his friend pass away, Mr Nekrasov said: �I have been through a few things in Russia and Chechnya, but this is one of the most horrible crimes I have witnessed in my my life.�

�It was sadistic, slow murder. It was perpetrated by somebody incredibly cruel, incredibly heartless. It had no meaning whatsover.�

Although Mr Nekrasov had seen Mr Litvinenko sometimes more than once a day, Tuesday was the last occasion on which his friend could communicate properly. Yet in his final remarks, the former spy remained defiant in his battle against President Putin and the Russian security services.

He also managed a joke at his own expense, suggesting that his poisoning was proof that his campaign against the Kremlin had targeted the right people. �This is what it takes to prove one has been telling the truth,� he said.

He was referring to allegations he made in a book, The FSB Blows up Russia, which accuses the Russian security services of causing a series of apartment block explosions in Moscow in 1999 that helped to propel Mr Putin into the presidency.

Last night in Moscow, Andrei Lugovoi, the former Kremlin bodyguard who has been accused of carrying out the poisoning, told The Times that he was not involved and was prepared to travel to London to prove his innocence.

Mr Nekrasov revealed that Mr Litvinenko�s British citizenship had come through on the day of a service at Westminster Abbey for Anna Politkovskaya, a friend and critic of the Kremlin murdered in Moscow.

�We discussed the likelihood of another killing. Sasha warned me not to go back to Russia because it was too dangerous,� Mr Nekrasov said. �Very sadly he turned out to be the next victim, attacked in the perceived safety of Central London.�

Doctors remained baffled about what Mr Litvinenko ingested on November 1, at the first of two meetings with Russians. Geoff Bellingan, director of critical care at University College Hospital, said that doctors were now convinced that the cause was not a heavy metal such as thallium, as originally suspected. Nor had he swallowed any mystery objects. �Radiation poisoning is also unlikely,� he said.

Andrea Sella, a chemistry expert at University College, said that it had become increasingly difficult to identify the poison. �They have to find some unspecified poison. They don�t know whether it is a single substance or a mixture.�

Last night, Oleg Gordievsky, a KGB agent who defected to Britain, told Sky News: �It�s very sad news because he was a hero to Russia and a hero to Great Britain. He loved Britain as much as he loved Russia.�

An aide to President Putin said: �Of course it�s a human tragedy. A person was poisoned. But the accusations against the Kremiln are so incredible, so silly, that the President cannot comment.�

Source

[Kaisou]

Lettre posthume: Litvinenko accuse Poutine
L'ex-espion russe Alexandre Litvinenko accuse le pr�sident russe Vladimir Poutine d'�tre responsable de sa mort, dans une lettre posthume lue vendredi � la presse par son porte-parole Alex Goldfarb.

Source AFP du jour.

[Toussaint]

Dans la s�rie "La Guerre Froide" suite...

vous voyez bien
que l'"affaire" Dominici
n'est pas finie.

On retrouve toujours le m�me univers, la science,
les m�mes ingr�dients, les m�mes m�thodes.

Marie Curie --> Marie Skłodowska --> Pologne

What is polonium-210?

[Kaisou]

Dans la s�rie "La Guerre Froide" suite...

vous voyez bien
que l'"affaire" Dominici
n'est pas finie.

On retrouve toujours le m�me univers, la science,
les m�mes ingr�dients, les m�mes m�thodes.

Marie Curie --> Marie Skłodowska --> Pologne

What is polonium-210?

Trois personnes ont �t� dirig�es vers une clinique sp�cialis�e o� elles subiront des examens radiologiques, en liaison avec le d�c�s � Londres de l'ex-espion russe Alexandre Litvinenko, selon une porte-parole de l'Agence britannique de protection sanitaire (HPA).

Du polonium 210, une substance fortement radioactive, a �t� retrouv� dans l'organisme de Litvinenko, d�c�d� jeudi dernier, et des traces de radiations ont �t� d�cel�es � son domicile ainsi que dans un restaurant et un h�tel o� il s'est rendu.


Source : Reuters du jour.

[Pascal]

A quelle occasion et de quelle fa�on le polonium 210 lui aurait-il �t� administr� parce que je n'ai pas suivi du tout cette affaire ?

[Kaisou]

A quelle occasion et de quelle fa�on le polonium 210 lui aurait-il �t� administr� parce que je n'ai pas suivi du tout cette affaire ?

A premi�re vue lors d'une rencontre entre Litvinenko et une personne se disant contact de Gordievski, sachant que ce poison peut �tre ing�r� (boisson par exemple), ou inhal� (air ambiant, difficile � croire, mais aussi dans le tabac pr�sent dans les cigarettes....)

[Guest_spectateur_*]

bin faut croire que les services secrets russes sont plus efficaces que la CIA � �liminer les gens...

Exemple? Castro est encore vivant en d�pit de toutes les tentatives de l'�liminer...

[Kaisou]

Litvinenko: British Airways contacte 33.000 passagers
La compagnie a�rienne British Airways a annonc� qu'elle tentait d'entrer en contact avec 33.000 passagers ayant circul� sur deux de ses avions dans lesquels ont �t� d�cel�es des traces de substances radioactives. Un troisi�me devait �tre test�.


Source AFP du jour

[Toussaint]

N'en jetez plus
Entre le tchernobyl ambulant qui en s�me de partout
et le petit chimiste empoisonneur de l'ancien premier ministre de Eltsine, on ne s'y retrouve plus ou plut�t on y voit beaucoup trop clair. M'enfin.

On voit d'ici les op�rateurs de voyage lancer le prochain "Litvinenko Tour", avec un discount de 80% vu les risques courus.
Visite des lieux, un resto japonais de la cha�ne Itsu � Piccadilly, un h�tel de luxe, le Millennium de Mayfair (450 ch, style 1900) etc... �quip� de combinaison anti-radiation NBC, et masque � gaz, puis un coup d'aile en direction de l'Irlande, sur Ryanair �a va de soi.
D'abord parce que c'est cheap, et qu'il n'y a pas de repas et boissons offerts, donc pas de risque d'intoxication � bord.
Puis embarquement pour Moscou � Heathrow sur British Airways.
Retour From Russia with love.

Ah mon bon monsieur le m�tier se perd.
O� est-il le bon temps du parapluie bulgare.
Et le coup de Lurss, la r�ussite presque totale.
On pouvait exp�dier 4 types, traverser le rideau de fer,
de nuit, bouziller une famille enti�re.
Ni vu ni connu j't'embrouille.
Les locaux n'y ont vu que du feu, et pour faire bon poids ils ont
charg� un vieux paysan de 75 ans comme un baudet.
Si cette andouille de Bartkowski n'avait rien dit, c'�tait le crime parfait, le top.
J'vous l'dis, c'est plus c'que c'�tait.



This post has been edited by Toussaint: Dec 8 2006, 11:06 AM

[Kaisou]

Et �� continue, un contact de l'agent Russe contamin� �galement...

[Guest_spectateur_*]

moi, je vais �viter British Airways... J'ai peur d'�mettre une lueur bleut�e dans le noir...

[Kaisou]

Scotland Yard va se d�placer � Moscou pour enqu�ter..

Source

[Guest_spectateur_*]

le polonium 210, on ach�te �a o�?

[Toussaint]

C'est l�

[Kaisou]

Les sc�narii d'un empoisonnement

[Kaisou]

25 Fran�ais sous surveillance