Jean Meckert - La Trag�die de Lurs

Le Livre de Jean Meckert �la Trag�die de Lurs� publi� en mai 1954 (juste avant le proc�s de Gaston Dominici en novembre 1954)


a fait l�objet d�une r��dition et est d�sormais en vente depuis quelques jours sous sa nouvelle version dans la collection �Arcanes�

Il fait partie avec le livre de J.P OLLIVIER �le massacre de Lurs � Qui est l�assassin ? � ( �dit� d�but 1953) des deux seuls livres parus avant la fin de l�instruction et du proc�s de Gaston Dominici.
Et ils sont int�ressants � plusieurs titres car nous nous demandons si les auteurs n��taient pas des �illumin�s�, des voyants et autres extra-lucides �.qui ont pu faire des pr�dictions tr�s tr�s int�ressantes (voire troublantes) et ce, avant le d�nouement de l'affaire
A vous de juger..mais les grandes lignes �taient d�j� trac�es dans ces livres �pr�monitoires ��


Je trouve dommage, pour les passionn�s de l�affaire, que beaucoup de livres restent encore introuvables voire tr�s difficiles � se procurer�.et un en particulier (et je le dis sans ironie) : celui du Commissaire Edmond S�beille..(Etrange, me direz-vous, quand on croit en l'innocence de Gaston et de sa famille) d'inciter les passionn�s de l'affaire � lire le livre du commissaire qui mena Gaston droit en prison )...mais pourtant je vous y invite...car je dirais que c'est le B.A. BA pour mieux comprendre cette affaire...300 pages 'hallucinantes' ...voire par moments 'effrayantes", de par la vacuit� des propos...Mea culpa : je ne suis pas tr�s objective... je vous laisse donc le soin d'en juger....mais d�p�chez-vous car son livre est presque quasiment introuvable.....

J�ai pu en 'rep�rer' un exemplaire sur ce site � 7 euros (� saisir tr�s tr�s bon march� ! ! !)
Sur Abebooks

J�ai trouv� �le mien� sur ce site : http://www.livre-rare-book.com/
mais apparemment il n�est plus disponible dans les librairies enregistr�es sur cet espace�� suivre quand m�me en fonction des arrivages...
Bonnes lectures et j'attends vos commentaires...

Disparition du petit Julien dans la Dr�me

Le beau-p�re "probablement hors de cause (ben voyons...)
Quelques heures de garde � vue ont-elles pouss� un homme au suicide ? Le beau-p�re du petit gar�on disparu dans la Dr�me a �t� mis hors de cause, jeudi, quelques heures apr�s son d�c�s par suicide. Il avait �t� soup�onn� d�s le premier jour de l'enqu�te. L'homme avait ressenti de fa�on insupportable les soup�ons qui pesaient sur lui. Son fr�re accuse les enqu�teurs d'avoir provoqu� sa mort. L'enfant, lui, reste introuvable. Une enqu�te qui repart donc pratiquement � z�ro, � Bourg-les-Valence.

N'oublions pas qu'il fut r�entendu pendant plus de deux heures par la police et que l'interrogatoire provoquera son suicide

Mort pour rien ?

Un mort pour rien � Bourg-les-Valence, o� le petit Julien demeurait introuvable jeudi (1er f�vrier) en d�but de soir�e. Le procureur, M. Nahon, a admis que le beau-p�re de l'enfant, qui s'est suicid� apr�s sa garde � vue, �tait "probablement hors de cause". Le magistrat a indiqu� avoir obtenu le r�sultat des analyses des traces relev�es dans la voiture du beau-p�re et qui pouvaient �tre du sang humain selon les enqu�teurs. Ces r�sultats "permettent de dire que le beau-p�re est probablement hors de cause", a-t-il affirm�, sans plus de pr�cision.(encore une fois la pr�somption d'innocence est bafou�e)

Ag� de 43 ans, et originaire, comme la m�re du petit gar�on, de la R�union, l'homme avait �t� interpell� mardi matin sur la foi du t�moignage d'un voisin qui affirmait l'avoir vu quitter l'appartement familial lundi vers 15 heures avec "un grand sac jaune", �l�ment qui ne figurait pas dans les premi�res d�clarations du couple. Toutefois, d'autres t�moins affirment avoir vu Julien lundi vers 17h30 dans les rues de Bourg-l�s-Valence. Le t�moin l'ayant vu avec le sac est revenu depuis sur ses d�clarations.. �& ne vous rappelle pas une autre affaire???

Le concubin de la m�re de Julien, interpell� et plac� en garde � vue mardi, a tent� de se suicider en se poignardant mercredi matin apr�s sa lib�ration. Il est d�c�d� dans la nuit de mercredi � jeudi au centre hospitalier de Valence. Le fr�re du d�funt accuse les enqu�teurs d'avoir provoqu� sa mort.

Une enqu�te qui repart presque de z�ro

Concernant Julien, le procureur de la R�publique disait mercredi son pessimisme : "il y a peu de chance qu'on retrouve Julien vivant" a t-il d�clar�. Il n'y a toujours aucune trace de cet enfant de trois ans, qui avait �chapp� � la surveillance de sa m�re en train de faire la sieste, dans sa maison de Bourg-les-Valence, lundi apr�s-midi. (et depuis la m�re est interrog�e....)

"En l'�tat actuel, on ne peut pas dire s'il s'agit d'une disparition ou d'un enl�vement. On ne peut pas dire si Julien est vivant ou pas", avait reconnu mardi soir le procureur de la R�publique de Valence, Jean-Pierre Nahon, lors d'une conf�rence de presse. Vendredi matin, la situation de l'enqu�te est plus ou moins au m�me point. Le petit gar�on "peut tr�s bien s'�tre noy� dans le Rh�ne sans avoir
�t� tu� ou enlev�.

Une enqu�te qui repart presque de z�ro

La maman, qui s'�tait assoupie en d�but d'apr�s-midi a constat� � son r�veil que son enfant n'�tait plus dans la maison et que la porte d'entr�e �tait entrouverte. Elle a alors imm�diatement averti les services de police. Le gar�onnet a �t� aper�u vers 17h30 par un autre enfant, pieds nus et v�tu d'un pull.


La fameuse intime conviction..vous connaissez???

Source

Bon anniversaire

Avec un peu d'avance...juste quelques heures , je viens souhaiter un TRES BON ANNIVERSAIRE A WHOOPPI !!


Et dans le g�teau..un cadeau..un chippendale...UN VRAI !!

7 minutes avec Alain Dominici

Retour sur l'�mission "7 minutes" avec Alain Dominici diffus�e sur France 3 M�diterran�e le 13 d�cembre dernier.

Le combat pour la r�habilitation de son grand-p�re et la volont� de prouver l'innocence de toute la famille restent forts et intacts

L' affaire Ranucci, le film

Lundi 29 janvier sur TF1

Vigoureux plaidoyer contre la peine de mort

Le film diffus� lundi sur TF1 retrace le c�l�bre fait-divers � travers le regard de la m�re de celui qui cria "R�habilitez moi" avant d'�tre guillotin�.




A l'aube du 28 juillet 1976, le couperet tombe � la prison des Baumettes, � Marseille. Christian Ranucci, 22 ans est guillotin�, reconnu coupable du meurtre, deux ans plus t�t, de la petite Marie-Dolor�s Rambla. Dans la t�te de la m�re du condamn� � mort, cette phrase prononc�e par l'avocat de son fils avant le verdict : "Le sang se lave avec des larmes pas avec du sang". Le "combat d'une m�re" diffus� lundi soir sur TF1 raconte ce qui fut l'un des faits-divers les plus c�l�bres des trente derni�res ann�es � travers le regard de la m�re de l'accus�. Brillamment interpr�t�e par Catherine Frot, H�lo�se Ranucci n'aura de cesse de se battre pour son fils.

Tout commence le 3 juin 1974, vers 11 heures, � la cit� Sainte-Agn�s de Marseille, devant un HLM. Marie-Dolor�s, 8 ans, joue avec son petit fr�re. Un homme l'aborde en voiture et lui demande si elle veut bien venir l'aider � chercher son chien. Elle accepte. Un garagiste et le petit fr�re de la fillette, tous deux t�moins de la sc�ne, identifieront le v�hicule comme une Simca 1100. Le m�me jour, vers midi, � quelques kilom�tres de l�, une Peugeot 304 br�le un stop et provoque un accrochage. Le v�hicule repart aussit�t. Un couple, t�moin de l'accident, poursuit le fuyard qui s'arr�te et court vers les collines, "un gros paquet sous le bras". Les policiers font le rapprochement entre les deux affaires quand le corps lac�r� de la fillette est retrouv� l� o� le chauffard a disparu, selon le couple t�moin.

"La France a peur"

Le propri�taire du v�hicule est arr�t� � son domicile ni�ois. Son nom : Christian Ranucci, un repr�sentant de commerce �g� de 20 ans. Il admet l'accrochage mais nie le meurtre. Lors d'une premi�re confrontation, le couple t�moin ne reconna�t pas Ranucci. Et puis apr�s, si. "Le gros paquet" devenant un enfant. Apr�s 20 heures d'audition, Ranucci s'effondre. Il guide m�me les enqu�teurs vers l'endroit pr�cis o� a �t� dissimul�e l'arme du crime, un couteau � cran d'arr�t. Mais lors de la reconstitution, le jeune homme craque et dit ne se souvenir de rien. D�s lors, il ne cessera de clamer son innocence.

Le 9 mars 1976, son proc�s s'ouvre devant les assises des Bouches-du-Rh�ne. Le climat est lourd : � Troyes, Patrick Henry a �t� arr�t� trois semaines plus t�t pour le meurtre du petit Philippe Bertrand. "La France a peur", l�ch� Roger Gicquel au journal t�l�vis�. L'opinion publique r�clame la mise � mort des assassins d'enfants. Les derniers mots de Christian Ranucci avant l'�chaffaud seront : "R�habilitez-moi".

Le pull-over rouge

"Le combat d'une m�re" est fid�le au d�roulement des faits. Il montre, sans s'appesantir, les zones d'ombres de l'enqu�te, les incoh�rences des t�moignages et une instruction men�e � charge : le petit fr�re de la victime qui ne reconna�t pas Christian Ranucci, le pull-over rouge retrouv� pr�s du corps de Marie-Dolor�s qui n'appartenait pas au jeune homme, cet homme en pull over rouge qui aurait err� dans la cit� Sainte-Agn�s quelques jours avant le drame et demand� � des enfants de venir chercher son chien... Malgr� cela, le principe de droit fondamental selon lequel le doute profite � l'accus� n'aura pas sauv� la t�te du jeune homme.

Le t�l�film, r�alis� par Denys Granier-Deferre, se garde de prendre parti dans cette affaire qui suscite la pol�mique depuis trente ans. Plusieurs personnalit�s, dont l'�crivain Gilles Perrault, estimant que la condamnation de Ranucci rel�ve de l'erreur judiciaire. Cette fiction se prononce en revanche clairement contre la peine de mort, dont l'abolition va �tre inscrite dans la Constitution fran�aise.

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