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kaisou
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Ecrit le: Jan 9 2004, 11:48 PM |
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Maitre Jedi
      
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Deja quelques excellentes emissions notamment consacrees a l histoire de la CIA....
Concernant l emission a venir mercredi...
BOB KENNEDY, L'HOMME QUI VOULAIT CHANGER L'AMERIQUE
Documentaire � 59 MIN � PDC 20.45
Patrick Jeudy retrace la trajectoire de Bob Kennedy, assassin� en 1968. Un portrait de l'�ternel "fr�re de", m�lange d'ambition familiale forcen�e, de cynisme, de manipulation, mais aussi d'id�alisme.
Documentaire de Patrick Jeudy (France, 2003, 1h) Coproduction : ARTE France, Point du Jour Productions ARTE France. Rediffusion sur les bouquets num�riques CanalSatellite, TPS ou via un r�cepteur num�rique classique sans abonnement le 16.01.
Brillant avocat, s�nateur, Robert Kennedy se fait conna�tre par ses enqu�tes sur les trafics ill�gaux impliquant la mafia et Jimmy Hoffa, pr�sident du puissant syndicat des routiers. � la fin des ann�es 50, le clan Kennedy lui assigne une mission : faire de son fr�re John le futur pr�sident des �tats-Unis. En tant qu'organisateur de la campagne de 1960, Bob devient responsable de la mise en valeur de John, mettant au service de la cause familiale toute sa hargne et sa pugnacit�. Une fois John �lu, Bob commence par refuser de devenir ministre de la Justice, puis finit par c�der aux pri�res de son p�re. � la Maison-Blanche, il prend part aux d�cisions politiques majeures : lors de l'affaire des missiles de Cuba ou du lancement de la "nouvelle fronti�re"...
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William
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Ecrit le: Jan 12 2004, 04:10 PM |
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Lu dans TeleObs :
Elev� dans l�ombre de son charismatique fr�re, Robert Kennedy allait enfin acc�der � la lumi�re lorsqu�il fut, � son tour, abattu. Histoire d�un second couteau plus complexe qu�il n�y para�t.
�
Kennedy, l�autre
Toute sa vie durant, il fut l�Autre. L�Autre tout de m�me, mais l�Autre seulement. L�alter ego jamais �gal. Le confident, le conseiller, le strat�ge, le chasseur de pouvoir, le pourvoyeur de femmes. Il eut sa part de l�gende et de photos, mais toujours en retrait. On le retrouve souvent dans les angles morts des clich�s, semblant esp�rer ou attendre quelque chose de la vie. Dans son regard, on peut parfois deviner de la fatigue ou de la r�signation. Pour l��tat civil, il s�appelait Robert Kennedy, mais pour le monde et l�Am�rique, il ne fut jamais que � le-fr�re-de �. Cette intime d�possession, c�est un peu l�histoire de l��l�gant documentaire que Patrick Jeudy consacre � Robert Kennedy. Pourtant, en 1968, durant les derniers mois de son existence, alors qu�il menait campagne pour �tre, � son tour, �lu pr�sident des Etats-unis, quelque chose avait chang� dans son rapport au monde. Pour la premi�re fois, Robert K. n��tait plus la doublure lumi�re, mais bien l�acteur principal d�un nouveau film qui mettait en sc�ne les esp�rances et les promesses d�une Am�rique en g�sine. Parcourant le pays, acclam� par la foule, traversant les villes juch� sur le toit de taxis de fortune qui semblaient tous le mener vers la Maison-Blanche, il fut cependant rattrap� par les ombres t�tues d�un destin qui l�attendait, revolver en main, dans les couloirs d�un h�tel de Los Angeles.
De cette entr�e dans les t�n�bres, il ne demeure que quelques images trembl�es et fugitives, vite disparues dans les tuyauteries de nos m�moires. A l�inverse de celles de son fr�re, film�es quelques ann�es plus t�t, et pour l��ternit�, par Abraham Zapruder, providentiel Goya du 8 mm. Par la magie de ce petit film cent fois ressass�, le Pr�sident, qui, jusque-l�, n��tait qu�un soliste de charme, amateur de pouvoir, de gr�ements et de femmes de plage, se rasant tous les matins d�une main, certes pr�sidentielle, mais aussi baladeuse et obstin�ment adult�re, devint une sorte d�ic�ne la�que. Et lorsque, � la fin de la s�quence, la Lincoln kennedienne sort pr�cipitamment du cadre, l�on sait d�j� qu�elle n�emporte pas seulement le corps d�un mourant mais bien l��corch� d�une l�gende vivante. Rien de tout cela pour Robert K. Pas de soleil, pas de Texas, pas de compagne voyante, encore moins de d�capotable. Juste un couloir de service, un op�rateur anonyme, des images de flanelle, pas de couleur et si peu de lumi�re. Pourtant, � ces derni�res extr�mit�s, dans ce noir qui pr�c�de la nuit, Robert Kennedy va prononcer des mots si simples et si humains qu�ils auraient m�rit� de trouver place dans les archives de nos m�moires collectives. Couch� au sol, touch� � mort, il se tourne alors vers sa femme et lui demande : � Quelqu�un d�autre a-t-il �t� touch� ? � Ce furent l� ses derni�res paroles. Ensuite, il ferma les yeux et retrouva sa place, au cimeti�re, comme dans sa vie pass�e, au c�t� de son fr�re.
S�il rend justice � ce noble final, le film de Jeudy raconte aussi la nature des r�les plus ambigus que Robert K. eut � tenir dans l�embarrassant film familial mis en sc�ne et fermement dirig� par son p�re. Dans sa qu�te obsessionnelle du pouvoir, ce chef de clan pour le moins fort louche assigna � Robert K. le r�le d�escabeau. Toute sa vie, il devrait se sacrifier et aider John F., son fr�re a�n�, � gravir les marches de la gloire. Ainsi fut fait. Robert s�attela � la t�che, ferraillant ou, au gr� des circonstances, traitant avec les pires citoyens de ce pays, brigands, aptes � raisonner les contradicteurs, � faire basculer les h�sitants, mais surtout habiles � bourrer les urnes quand cela s�av�rait n�cessaire. Il y eut ensuite son interminable combat avec Jimmy Hoffa, faux syndicaliste et vrai truand, ses joutes avec Sam Giancana, prince de la Mafia, ses passes d�armes avec Castro, la guerre intime qui l�opposait � Lyndon Johnson, et son bras de fer avec Edgar Hoover, chef du FBI, qui aimait collecter des �coutes et des informations compromettantes sur la vie priv�e de John et Robert Kennedy, pour �tre � m�me de les faire chanter lorsque les circonstances l�exigeaient.
Complexe personnage que Robert Kennedy, � la fois obs�d� par une forme d�id�al, de puret� et d��quit� sociale, mais aussi capable, dans le m�me temps, de prendre pour ma�tresse la compagne de son pire ennemi de la Mafia, de partager Marilyn Monroe avec le Pr�sident, de traiter avec de vraies crapules et de faire alliance, politiquement, avec des voyous qu�il s�acharnait, sur d�autres fronts, � combattre au nom de principes intangibles. A cause de tout cela et en d�pit des derniers mois d�une campagne euphorique et r�demptrice, l�Autre ne devint jamais ce nouveau messie qu�il r�vait d��tre. Lorsque, � la fin, l�on ramena en train son corps � New York, le pays tout entier se massa le long des voies pour voir passer cette caravane fun�bre. Au-del� de la d�pouille de cet homme entrav� par la vie, et qui, au fond, ne fut jamais qu�un � almost �, c�est une �poque �trange et tous les espoirs qu�elle avait fait na�tre, que ces Am�ricains, recueillis, regardaient s��loigner � jamais.
Jean-Paul Dubois |
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kaisou
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Ecrit le: Jan 15 2004, 11:02 PM |
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Maitre Jedi
      
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Perso j ai trouv� ce documentaire interessant et bien men� concernant l'Autre K...
Il y a une chose que je savais mais que j avais un peu oubli� qui m'a vraiment marqu� , meme si cela peut paraitre morbide...c'est la derniere phrase de Bobby quelques instants avant de tomber dans un coma lethal, qui demande "quelqu un d autre a t il ete touch�?"
S inquieter des autres alors que l on est a deux doigts de mourir je trouve cela fort...mais c'est un avis personnel bien entendu...
Et vous qui avez regard� , qu en avez vous pens�?
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wooppy
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Ecrit le: Jan 16 2004, 06:09 PM |
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Maitre Jedi
      
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Et vous qui avez regard� , qu en avez vous pens�? |
Je n'ai pas de mots pour d�crire cette sc�ne, mais un moment fort (pour moi),c'est tous ces gens le long des voies de chemin de fer qui saluent une derni�re fois celui qui pour eux �tait l'espoir...prenant je trouve...
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renegat
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Ecrit le: Jan 16 2004, 06:13 PM |
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Posteur heureux
  
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Excellent documentaire je me suis r�gal�...
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Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps
Abraham Lincoln |
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Toussaint
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Ecrit le: Feb 8 2004, 01:57 PM |
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Posteur heureux
  
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Juste comme �a, en passant, avez-vous not� le lapsus de Monsieur X dans l'�mission Rendez-vous avec X. Quand il cite le 4�me fr�re Kennedy il ne peut s'agir que de Ted (Edward), or il l'appelle ... William !!! Trop influenc� par certaines lectures ?
Le 2�me pr�nom de Ted est M.
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En v�rit� il faut le dire ici
Il n'y a pas d' "Affaire Dominici"
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Un jour nous prendrons des trains qui partent...
Antoine Blondin |
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wooppy
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Ecrit le: Feb 8 2004, 02:20 PM |
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Maitre Jedi
      
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Salut Toussaint,
Dans la dynastie Kennedy, Kathleen (1920-1948) �tait l'�pouse de William J.R. Cavendisch (1917-1944).
C'est peut-�tre celui-l�, mais il n'est qu'un beau-fr�re.
Il y a �galement un William Kennedy-Smith,fils de Jean A. et de Stephen Smith,mais il est n� en 1960.
En tous cas,je n'avais pas relev� ce "d�tail".
Bien � toi.
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Toussaint
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Ecrit le: Feb 8 2004, 02:46 PM |
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Posteur heureux
  
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Il �tait pr�cis� celui qui a eu un probl�me avec une secr�taire noy�e, �a ne peut �tre que l'�pisode peu glorieux de Chappaquidick.
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En v�rit� il faut le dire ici
Il n'y a pas d' "Affaire Dominici"
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Antoine Blondin |
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wooppy
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Ecrit le: Feb 8 2004, 03:36 PM |
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Maitre Jedi
      
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Re Toussaint,
D'accord,�� va para�tre un peu fou,mais bon:
Le pr�nom Edward,je suppose (Edouard) est un d�riv� de Guillaume qui proviendrait de Wilhem et qui veut dire William.
Je vais v�rifier l'�tymologie,mais je pense que �� doit �tre ��.
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Toussaint
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Ecrit le: Feb 8 2004, 07:13 PM |
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Posteur heureux
  
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Pas d'accord
Primo il parlait d'un Kennedy connu dans la vie publique
Secondo
Edward ---> Ted
William ---> Bill ou Billy
Hope this helps 
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En v�rit� il faut le dire ici
Il n'y a pas d' "Affaire Dominici"
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wooppy
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Ecrit le: Feb 8 2004, 07:35 PM |
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Maitre Jedi
      
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Pas d'accord
Primo il parlait d'un Kennedy connu dans la vie publique
Secondo
Edward ---> Ted
William ---> Bill ou Billy
Hope this helps
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Je n'ai pas dit le contraire, j'essayais juste de voir le rapport...au cas o�!
Mais les "t�moins X", pas �vident!
Maintenant,si quelqu'un a autre chose...
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Niko
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Ecrit le: Feb 8 2004, 11:34 PM |
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Ami de la famille
   
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j'ai �t� surpris par ce documentaire sur Bobby. Il avait l'air maladroit , gauche et tout timide !!!! difficile de l'imaginer comme bras droit de Joe McCarthy pendant la chasse au sorci�re ; et difficile de l'imaginer tenir t�te aux mafieux.
Notons que chaque ann�e Arte diffuse le t�l�film de HBO "Citizen Cohn" : l'histoire de l'ennemi jur� de Bobby Kennedy.
Leur rivalit� date du jour o� Bobby perdra son boulot � cause de Roy Cohn.
Puis ils se crois�rent r�guli�rement lors des commissions d'enqu�te sur la mafia ; car Cohn s'�tait reconverti en avocat de la mafia apr�s l'�pisode tragique de la chasse aux sorci�res.
L'attorney RFK ira jusqu'� lui retirer sa licence d'avocat.
Un truc de fou que l'affrontement entre ces deux hommes...... C'est le diabolique James Wood qui incarne le d�moniaque Cohn. |
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William
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Ecrit le: Feb 9 2004, 01:19 AM |
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uste comme �a, en passant, avez-vous not� le lapsus de Monsieur X dans l'�mission Rendez-vous avec X. Quand il cite le 4�me fr�re Kennedy il ne peut s'agir que de Ted (Edward), or il l'appelle ... William !!! Trop influenc� par certaines lectures ?
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Je ne sais pas mais le lapsus est amusant et loin d'etre impossible. Le fameux X en question a deja fait deux ou trois speciales sur JFK qui ressemblaient enormement a de beaux resumes de JFK, autopsie d'un crime d'Etat.
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wooppy
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Ecrit le: Feb 9 2004, 07:44 PM |
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Maitre Jedi
      
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Je ne sais pas mais le lapsus est amusant et loin d'etre impossible. Le fameux X en question a deja fait deux ou trois speciales sur JFK qui ressemblaient enormement a de beaux resumes de JFK, autopsie d'un crime d'Etat. |
Il y a bien quelqu'un qui disait pouvoir rencontrer Ted afin de cl�turer son bouquin! 
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kaisou
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Ecrit le: Feb 9 2004, 11:10 PM |
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Maitre Jedi
      
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Un sujet est d�ja ouvert ( et bien fourni d ailleurs...) � ce sujet... 
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