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William
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Ecrit le: Nov 19 2004, 06:28 AM |
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Administrator
      
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En pr�ambule � la publication du travail de Newell Clark, il serait bon d'aborder ici le fameux jet effect de Luis Alvarez. Je me souviens que le sujet fut abord� par Nicolas et Poz'boy sur le forum de Tam. Il serait sympa que chacun r�affirme ses positions et livre son analyse sur les travaux du Prix Nobel de 1968. |
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oswaldiste
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Ecrit le: Nov 19 2004, 09:44 AM |
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Ami de la famille
   
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Comme William nous parle du site de Tam, je vais remettre ce que j'avais moi m�me post� sur ce dit site (oui c'est de la f�n�antise, mais bon on va commencer comme �a).
Pour en savoir plus, il faut tout simplement consulter "a physicist examines the kennedy assassination film" dans le "american journal of physics" volume 44, n�9, septembre 1976, p819. (ne m'en demandez pas plus, je n'ai pas ce document).
Alors qu'est-ce que dit Alvarez: il a accompli des reconstitutions de tirs, et des calculs savants en laboratoire pour montrer qu'en fait la force cr��e par le cerveau et les tissus en explosant, ont cr�� une force vers l'avant plus forte que celle v�hicul�e par la balle.
En gros, avec l'explosion, cela a cr�� un certain recul (comme avec une arme: en tirant, vers l'avant, on recul avec la force cr�e par le coup de feu).
Donc comme la balle est sortie � l'avant droit, la t�te part vers l'arri�re gauche, � l'oppos� du point de sortie.
Je peux pas en dire beaucoup plus, le reste �tant trop savant pour moi.
Cela dit, d'autres chercheurs ont �tudi� le mouvement de la t�te. Ce qui ressort c'est que:
- le mouvement vers l'avant aper�u entre les images 312 et 313 (le premier � l'avoir vu �tant Josiah Thompson, partisan du complot, dans "6 seconds in Dallas") est suffisament rapide pour �tre une r�ponse � une balle qui rentre dans un crane.
- le mouvement "vers l'arri�re et vers la gauche" est aper�u entre les images 314 et 318, il est trop lent pour �tre une r�ponse � une balle qui rentre.
Sur ce point, voir la d�position du Docteur Oliver devant la comission Rockfeller ici.
Pour une critique du jet effect, voir cette critique d'un ing�nieur ici:
Mais l� c'est trop complexe pour moi, donc si quelqu'un y comprends quelque chose, je veux bien une explication.
Pour les reconsitutions montrant le jet effect, voir le site de mcadams ici
http://mcadams.posc.mu.edu/dealey.htm
(dans la rubrique "back and to the left...").
Cela dit le HSCA a d�termin� que le mouvement vers l'arri�re �tait peut �tre �galement du � un r�flexe neuromusculaire contractant les muscles, notamment du cou.
Bon cela dit, tout cela est succeptible d'�tre contest�, mais il faut bien dire qu'il faudrait revenir sur tous les autres points montrant qu'il y a bien eu que des tirs de l'arri�re . Car le HSCA avait aussi conclu � un tir de l'arri�re...
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"Dans la vie, il y a ceux qui ont un revolver charg� et ceux qui creusent. Alors, creuse!" Clint Eastwood |
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Nicolas Bernard
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Ecrit le: Nov 19 2004, 05:13 PM |
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Maitre Jedi
      
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A noter que le fameux article d'Alvarez est accessible sur le site History-Matters.
En ce qui me concerne, j'aurais tendance � r�habiliter la th�se du jet effect ou du spasme neuro-musculaire, pour deux raisons :
1) L'arri�re du cr�ne de Kennedy ne r�v�le, tant dans le film Zapruder que sur les photographies (contest�es) de l'autopsie, aucune blessure, ce qui para�t exclure un tir de face sachant que la r�gion de la tempe droite a �t� touch�e. Le projectile frappant le Pr�sident de face serait n�cessairement ressorti, et tel n'est pas le cas. La blessure cr�nienne de Kennedy ne peut s'expliquer que par un tir issu du d�p�t de livres ou une balle explosive tir�e de face et qui ne serait pas ressortie (voire... les deux).
2) La t�te de Kennedy op�re un imperceptible mouvement vers l'avant entre les images 312 et 313 du film Zapruder, avant que sa t�te n'explose - voir cette reconstitution effectu�e par Alex42 pour s'en rendre compte. S'agit-il d'un flou ? Difficile � dire - le film Nix confirmerait �galement ce mouvement vers l'avant :

Que la t�te de Kennedy plonge vers l'avant s'expliquerait donc par un tir venant du d�p�t de livres. Quant au bond en arri�re et sur la gauche, il pourrait par cons�quent r�sulter d'une r�action neuro-musculaire, jet effect ou non. A moins que Kennedy n'ait �t� frapp� par une balle tir�e par Oswald puis, une fraction de seconde plus tard, par une balle venue du grassinole - th�se developp�e par Josiah Thompson dans son Six Seconds in Dallas.
Autrement dit, mon opinion est beaucoup plus r�serv�e qu'en ao�t 2001 sur le forum de Tam. Cela dit, la th�orie du jet effect ou du spasme neuro-musculaire n'a pu expliquer pourquoi le motard de la police Hargis, qui faisait partie de l'escorte pr�sidentielle et se trouvait � l'arri�re gauche de la limousine, a �t� asperg� de sang et de mati�res cervicales (au point qu'il croira avoir �t� touch�), ainsi que son coll�gue Martin, qui se trouvait � sa gauche. Elle n'a pu expliquer non plus pourquoi Jacqueline Kennedy n'avait pas �t� pareillement asperg�e.
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Jin-Tae (Nicolas Bernard en Cor�en), Fr�re de Sang de Jin-Suk (Kaisou en Cor�en)
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lio45
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Ecrit le: Nov 22 2004, 11:48 PM |
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QUOTE (oswaldiste @ Nov 19 2004, 09:44 AM) |
Pour en savoir plus, il faut tout simplement consulter "a physicist examines the kennedy assassination film" dans le "american journal of physics" volume 44, n�9, septembre 1976, p819. (ne m'en demandez pas plus, je n'ai pas ce document). |
J'aimerais bien reussir a mettre la main sur ce document. Je ne me suis jamais vraiment penche la-dessus (eh oui, il y a un tres grand nombre de trucs JFK-related sur lesquels je ne me suis jamais penche) mais je suis sur que ca doit etre tres interessant.
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Pour une critique du jet effect, voir cette critique d'un ing�nieur ici:
Mais l� c'est trop complexe pour moi, donc si quelqu'un y comprends quelque chose, je veux bien une explication. |
Je l'ai survole rapidement, et ca me semble plutot simple. Et je veux bien donner une explication, mais je n'ai pas le temps d'entrer dans le detail (va falloir que je le lise avant, de toute facon) aujourd'hui. Peut-etre que pour une fois, mes connaissances particulieres pourront enfin servir a quelque chose dans le dossier JFK 
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Nicolas Bernard
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Ecrit le: Nov 23 2004, 08:55 PM |
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Maitre Jedi
      
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QUOTE (lio45 @ Nov 22 2004, 11:48 PM) |
J'aimerais bien reussir a mettre la main sur ce document. Je ne me suis jamais vraiment penche la-dessus (eh oui, il y a un tres grand nombre de trucs JFK-related sur lesquels je ne me suis jamais penche) mais je suis sur que ca doit etre tres interessant. |
L'article en question a �t� mis en ligne : je donne le lien plus haut.
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Jin-Tae (Nicolas Bernard en Cor�en), Fr�re de Sang de Jin-Suk (Kaisou en Cor�en)
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lio45
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Ecrit le: Nov 24 2004, 02:22 AM |
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Oui, j'ai vu (et j'ai lu: merci!). Mais j'avais repondu a Oswaldiste avant de lire le reste du fil (une mauvaise habitude, je sais), et j'ai ete, par la suite, trop lache pour prendre le temps d'editer mon message apres avoir lu le votre. N'ayez crainte: je ne suis pas aveugle, et je sais lire. Je dois partir maintenant, mais je vais surement prendre le temps de formuler mes commentaires la-dessus plus tard dans la soiree. |
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lio45
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Ecrit le: Nov 24 2004, 10:42 PM |
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QUOTE (William @ Nov 19 2004, 06:28 AM) |
Il serait sympa que chacun r�affirme ses positions et livre son analyse sur les travaux du Prix Nobel de 1968. |
Je suis sympa, et je vais donc affirmer ma position et livrer mon analyse la-dessus.
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lio45
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Ecrit le: Nov 24 2004, 10:43 PM |
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(note � remarquez la pr�sence, dans le texte suivant, d�accents ! Eh oui, par souci de lisibilit�, je l�ai tap� sur un clavier francophone)
Apr�s lecture du travail du Dr. Alvarez, je suis enfin en mesure de vous donner mon humble avis (bon, je sais, personne ne me l�a explicitement demand�, mais William et Oswaldiste ont exprim� un certain int�r�t, �a me suffit � et de toute fa�on, j�esp�re que �a sera utile � tous, car c�est une question int�ressante).
Ce qui m�a le plus frapp�, et surpris, lors de la lecture, c�est la simplicit� incroyable du �papier� en question : de la physique de niveau premi�re ann�e du coll�gial, sans exag�rer. S�rieusement, aucun besoin d�un Ph. D. pour r�ussir � d�chiffrer les �quations du Dr. Alvarez: n�importe quel �tudiant de 18 ans pourrait le faire ais�ment (et je suis convaincu que c�est le cas de plusieurs d�entre vous, mais pour une raison ou une autre, personne ne l�a encore fait sur ce forum). Mais cela n�est pas important. Ce qu�il faut voir, c�est si ce qu�il raconte est sens� ou non. Question de me plier aux nouvelles tendances de la mode cet automne sur le forum (merci Nicolas), je vais tenter de suivre un... vous l�avez devin�, un plan!
Commen�ons par ce fameux �Jet Effect�, et voyons comment il peut expliquer un mouvement vers l�arri�re.
Le �Jet Effect�, c�est l�effet de propulsion d�un objet qui r�sulte du non-�quilibre, � l�int�rieur de l�objet, des forces dues � la pression de la mati�re contenue dans ce m�me �int�rieur�. Cet effet s�accompagne d�une �jection de mati�re de fa�on in�gale par rapport au centre de masse de l�objet consid�r�, de sorte que la quantit� de mouvement du syst�me total (objet + mati�re �ject�e) est pr�serv�e lorsque l�objet bouge. (Je reviendrai sur ceci plus tard). N�importe quelle cavit� ferm�e sur la majeure partie de sa surface mais pr�sentant une ouverture peut servir d��objet� : pour qu�il acc�l�re, il suffit de s�arranger pour que la pression � l�int�rieur soit sup�rieure � la pression ext�rieure. [Bien s�r, l�intensit� de effet (et de la propulsion) sera d�autant plus importante que la diff�rence de pression sera grande]. Je ne sais pas � quel point vous �tes familiers avec la notion de pression (c�est difficile � estimer, vous semblez tous avoir des assez bonnes connaissances dans presque tous les domaines), mais je vais pr�ciser : la pression, � un certain endroit dans un solide ou un liquide, c�est la force par unit� de surface que subirait un objet en contact avec la zone en question � cet endroit. Pour une mati�re donn�e (par exemple, l�air ambiant), la pression augmente avec la densit� et la temp�rature (sachant qu�un gaz ou un liquide est compos� de mol�cules en mouvement, que leur vitesse et leur nombre augmente avec (respectivement) la temp�rature et la densit�, et que c�est l�intensit� et la fr�quence des collisions avec les parois qui sont responsables de la pression, c�est limpide). Je m�arr�te ici, en esp�rant que c�est suffisant pour vous satisfaire et vous donner une bonne id�e du sujet (je sais o� l�on veut arriver, mais je ne sais pas exactement d�o� on part!). Un objet plac� dans un certain milieu se verra donc expos� � une pression ext�rieure, qui d�pendra de la nature du milieu, et qui s�exercera sur chaque parcelle de la surface ext�rieure. Les forces dues � cette pression poussent toutes dans la direction du centre de l�objet, mais ne s��quilibreront pas n�cessairement (pouss�e d�Archim�de : la pression augmente avec la profondeur, et la force vers le haut s�exercant sur le fond d�un l�objet plong� dans l�eau sera sup�rieure � celle vers le bas s�exercant sur le dessus de l�objet; si cette diff�rence est assez forte pour vaincre la gravit� [cas d�un objet � la fois volumineux et peu massif], l�objet remontera � la surface. Cet effet est aussi pr�sent dans l�air, mais la diff�rence de pression, et par cons�quent la pouss�e, sera beaucoup plus faible. N�anmoins, si l�objet pr�sente une densit� plus faible que celle de l�air, la pouss�e d�Archim�de sera plus forte que la gravit� [c�est le cas, par exemple, d�un ballon gonfl� � l�h�lium]. Mais je diverge. Je ne suis pas mon plan du tout! Mais tant pis.)
Bon, ce paragraphe est assez gros, donc je change. Je vous parlais de pression, et j�esp�re avoir r�ussi � vous en donner rapidement un aper�u suffisant � votre bonne compr�hension de ce qui suit. Passons maintenant � la suite. Imaginez une sph�re ferm�e contenant un gaz � une pression sup�rieure � la pression ext�rieure. La pression s�appliquant de fa�on sym�trique sur l�ensemble de la surface int�rieure, la force r�sultante sur l�objet est nulle. Mais percez un trou dans la surface de l�objet : maintenant, l��quilibre des forces est perturb�, et rien ne contre plus la force s�exer�ant sur l��l�ment de surface int�rieure qui fait face au trou. La force r�sultante sur la carcasse (solide) de l�objet l�acc�l�rera alors dans la direction oppos�e au trou. Notez que la pression int�rieure �tant sup�rieure � la pression ext�rieure, l�objet se videra progressivement par le trou, et l�acc�l�ration diminuera jusqu�� s�arr�ter si l�on n�entretient pas la haute pression � l�int�rieur de l�objet (comme on le fait en br�lant un combustible dans un r�acteur, par exemple).
Comment ceci s�applique-t-il � notre cas? Eh bien, en gros, la fa�on de l�expliquer est la suivante. L��objet� est �videmment la bo�te cr�nienne de JFK, le trou est celui caus� par la sortie de la balle (c�est le plus gros des deux), et la pression interne n�cessaire � l�effet � pression qui poussera sur la paroi interne du cr�ne du c�t� oppos� au trou de sortie - est caus�e par le passage r�cent de la balle et son onde de choc. Comment attaque-t-on un tel probl�me quantitativement? Tout jeune �tudiant ayant d�j� r�solu ces bons vieux archi-classiques probl�mes de propulsion d�une fus�e vous le dira: le plus simple (de loin) est d�y aller avec la conservation de la quantit� de mouvement. A priori, on peut penser qu�il est possible de traiter aussi notre probl�me de cette fa�on. C�est justement ce que fait Alvarez. (Mais dans ce cas, ce n�est pas justifi�, on le verra). Dans le cas d�une fus�e, plut�t que d�aller chercher la pression � l�int�rieur du r�acteur, on regarde la mati�re �ject�e, et on en d�duit la force de la propulsion. C�est possible de le faire, car on sait que la quantit� de mouvement du syst�me total sera conserv�e. Encore une fois, j�ouvre une petite parenth�se. La quantit� de mouvement, notion au nom explicite s�il en est, est le produit de la masse d�un objet par sa vitesse, et repr�sente... la quantit� de mouvement, justement. C�est une notion proche de l��nergie cin�tique, mais diff�rente (d�un facteur v/2, pour �tre exact). La quantit� de mouvement (�momentum� en Shakespeare, si vous lisez des articles), il faut le savoir, a ceci d�important qu�elle est conserv�e lorsqu�on regarde des changements de vitesse instantan�s au sein d�un syst�me total (i.e. une collision). [Exemple parlant : deux particules de masses et de vitesses diff�rentes se frappent, et partent dans des directions diff�rentes. On veut d�terminer les vitesses finales. On commencera par utiliser la loi de la conservation de la quantit� de mouvement, qui nous permet de poser que la quantit� de mouvement initiale de la particule A + la quantit� de mouvement initiale de la particule B = la quantit� de mouvement finale de la particule A + la quantit� de mouvement finale de la particule B. Cette �quation aide � d�finir les valeurs finales : elle leur impose une contrainte, et cela sera utile pour les d�terminer. Notez que la quantit� de mouvement est une quantit� vectorielle : elle a une direction, et la loi de la conservation sera vraie dans toutes les directions. Mais beaucoup de probl�mes peuvent �tre ramen�s � une seule dimension, et Alvarez lui-m�me fait un traitement unidimensionnel du cas de JFK (m�me s�il �voque, par la suite, la conservation en 3D (� la toute fin de la page 436 de son papier � je sais, �a ne vaut pas les notes de bas de page de Nicolas, mais bon) pour expliquer certaines observations). Ce choix est tout � fait logique, puisque le trajet de la balle, initialement le seul porteur de quantit� de mouvement, est unidimensionnel. Tout autre traitement serait inutilement compliqu�].
Changement de paragraphe, encore une fois. J�esp�re vous avoir bross� un portrait compr�hensible de la quantit� de mouvement. Maintenant que vous savez comment le �jet effect� peut expliquer le recul de la t�te, voyons ce qu�en dit Alvarez. � la lecture, on se rend compte que l�explication d�Alvarez est compl�tement diff�rente. Il pose l��galit� des quantit�s de mouvement (initiale et finale), assume un certain transfert d��nergie de la balle � la mati�re �ject�e, et comme la mati�re �ject�e a une masse sup�rieure � celle de la balle, il est donc possible que celle-ci, m�me avec moins d��nergie cin�tique que la balle, emporte vers l�avant une quantit� de mouvement sup�rieure � celle qu�avait initialement la balle. Je pr�cise. Lors d�une collision, toute la quantit� de mouvement est conserv�e, mais seule une partie de l��nergie cin�tique (plus ou moins grande, selon le degr� d��lasticit� de la collision) restera sous forme d��nergie cin�tique. Elle sera alors en partie transmise aux autres membres de la collision (le corps ayant caus� la collision en gardera aussi une partie). Le reste de l��nergie impliqu�e sera dissip� par la d�formation des corps lors de la collision. [Notez que lors d�une collision parfaitement �lastique, la quantit� de mouvement et l��nergie cin�tique sont toutes deux conserv�es, mais c�est tr�s loin d��tre le cas ici]. Or, si la masse du corps qui cause la collision est faible par rapport au reste des masses, il est possible que certaines autres masses emportent, apr�s la collision, moins d��nergie cin�tique mais plus de quantit� de mouvement que le corps initial. En effet, la quantit� de mouvement est proportionnelle � la masse et la vitesse, alors que l��nergie cin�tique est proportionnelle � la masse, ainsi qu�au carr� de la vitesse. On voit donc sans probl�me qu�une �nergie cin�tique plus faible peut correspondre � une quantit� de mouvement plus forte, dans le cas d�une grande masse et d�une petite vitesse. Et si la quantit� de mouvement vers l�avant (post-collision) d�un membre de la collision est plus forte que la quantit� de mouvement vers l�avant initiale, alors un ou d�autres membres de la collision auront forc�ment �t� �ject�s/auront boug� vers l�arri�re. C�est le cas, par exemple, de l�exemple simple et acad�mique d�une faible masse qui fait une collision �lastique avec une grande masse initialement au repos : la masse la plus faible repartira vers l�arri�re. Et c�est aussi ce qui se passe dans le cas de la collision entre la balle et le melon pour certains pourcentages de transmission de l��nergie cin�tique de la balle � la chair du melon. En effet, ne pouvant dire exactement quelle fraction de l��nergie cin�tique initiale de la balle servira � propulser la chair du melon vers l�avant, Alvarez pose (vraisemblablement sorti de nulle part, mais ce n�est pas n�cessairement un probl�me) un certain pourcentage, et se livre ensuite � un calcul simple des quantit�s de mouvement. Il en r�sulte que la coquille peut effectivement �tre expuls�e vers l�arri�re par la pouss�e vers l�avant de la majeure partie de la masse totale, et elle va vraisemblement le faire pour les valeurs d��nergie assum�es par Alvarez. Ce qu�il faut savoir, c�est que m�me si cela semble contre-intuitif, ce n�est pas impossible que la coquille (le reste du melon, ou du cr�ne de JFK) se d�place vers l�arri�re, car une grande partie de la masse du melon/t�te est expuls�e vers l�avant, et donc, il est possible, et m�me probable, que le centre de masse (qui est l�endroit qu�il faut regarder) de l�ex-melon (ou t�te) se d�place vers l�avant m�me si la coquille va dans la direction inverse. C�est cela qui est important, et l�aspect contre-intuitif tombe lorsqu�on r�alise qu�il faut consid�rer le centre de masse de l�objet. Et en ce cas, la vraie responsable de la pouss�e vers l�arri�re est en quelque sorte la force de l��jection vers l�avant du contenu, puisque la mati�re int�rieure et la coquille (que ce soit pour un melon ou une t�te) sont initialement li�es.
Ce qu�il faut pr�ciser, et j�esp�re que vous vous en �tes rendu compte par vous-m�mes, c�est que l�explication n�examine pas le ph�nom�ne de construction de pression � l�int�rieur de la bo�te cranienne par le passage de la balle. La seule ressemblance entre cette explication et le �jet effect�, c�est que dans les deux cas, il y a �jection de mati�re vers l�avant et mouvement de l�enveloppe vers l�arri�re. C�est tout. Mais � priori, comme on l�a d�j� vu, ce n�est pas n�cessairement une mauvaise chose de traiter le probl�me de cette fa�on : c�est, notamment, aussi ce qu�on ferait pour le cas d�une fus�e. Par contre, dans le cas de la fus�e, c�est tr�s simple: il n�y a que deux �masses� bien distinctes, que deux quantit�s de mouvement oppos�es, aucun apport externe de quantit� de mouvement : on peut facilement voir que le �jet effect� est seul responsable de la propulsion. Pour le melon, ou la t�te, ce n�est pas le cas : le transfert de quantit� de mouvement est plus compliqu�, et le �jet effect� est ind�pendant que l�effet donc parle Alvarez. En fait, le Dr. Alvarez n�invoque jamais l�augmentation de pression caus�e par la balle dans cette partie de l�article. On peut par contre supposer, puisqu�il a parl� de �jet effect�, qu�il consid�re implicitement cette explication, conjointement avec la pouss�e vers l�arri�re de la coquille due au mouvement de la majeure partie de la masse totale du syst�me vers l�avant. Mais consid�rer sinc�rement cela, c�est rendre un service � Alvarez, car en fait, ce sont deux explications ind�pendantes. En effet, comme je l�ai dit plus t�t, et contrairement � la fus�e, il y a dans le cas du melon un apport initial de quantit� de mouvement ext�rieure. Le lien direct entre la construction de pression et l��jection de mati�re ne tient donc plus. Bref, � la lecture, on r�alise que l�application du nom �jet effect� � l�explication d�Alvarez (ses �quations) n�est pas m�rit�e. C�est trompeur. Mais malgr� tout, il reste que ces deux effets ind�pendants (l�un trait� par Alvarez dans l�article, l�autre pr�sent presque uniquement par la mention de son nom) pourraient chacun expliquer le recul de la t�te. Cependant, il n�en est rien. Le docteur Alvarez, bien qu�il soit par ailleurs un tr�s respect� personnage, n�glige des facteurs fondamentaux et ses conclusions vont dans le sens de ce qu�il avait l�intention de prouver, �a se voit.
Premi�rement, et c�est le seul point que j�ai moi-m�me relev� � la lecture (les autres points � mais je ne les mentionnerai pas tous, les deux principaux suffiront - proviennent de l�excellent A critical look at Luis Alvarez�s jet effect explanation for the head movement of John Kennedy when he was assassinated on November 22, 1963 mentionn� par Oswaldiste), il appara�t imm�diatement qu�Alvarez n�a pas consid�r� le transfert de quantit� de mouvement de la balle � la coquille. Si dans le cas du melon, ce transfert est minimal, c�est diff�rent dans le cas d�un cr�ne. La force exerc�e sur la coquille (n�cessaire pour la briser) sera faible lors de la travers�e de l��corce du melon, et la balle �mergera � l�int�rieur sans avoir �pouss� trop fort sur l�ensemble. Il est donc possible, dans le cas particulier du melon, que l�effet de pression interne caus� par le passage de la balle domine, et que la pouss�e nette soit vers l�arri�re. Par contre, pour un cr�ne, la r�sistance est beaucoup plus �lev�e et l�impulsion que la balle transmettra au cr�ne lors du contact avec la surface sera importante. La collision ralentira la balle beaucoup plus que dans le cas du melon, et r�sultera en un transfert de quantit� de mouvement au cr�ne qu�il est impossible de n�gliger. [Parenth�se : est-ce ceci que l�on voit sur z313? Je ne sais pas encore]. L�auteur de la critique rel�ve lui aussi cette importante omission - et met des nombres - dans une explication aussi claire que convaincante. Dans le cas du melon, la force due � la pression temporaire de 4 atm (4 fois la pression atmosph�rique, c�est-�-dire 59 psi en unit�s U.S.) qui suit le passage de la balle est effectivement bien suffisante pour causer un recul de la coquille. Et c�est ce qu�on voit lors des tests, effectu�s avec de vrais melons. Mais avec une coquille plus solide (le cr�ne humain est environ 100 fois plus r�sistant que l�enveloppe du melon emball� dans du �tape�), ce serait bien diff�rent. Le cas utilis� par le Dr. Alvarez est un cas particulier, qui pr�sente les propri�t�s optimales favorisant le �jet effect� (bonne r�sistance � la tension de l��corce gr�ce au �tape�, n�cessaire pour emp�cher l�explosion de la coquille, mais faible r�sistance � la travers�e). D�ailleurs, l�auteur de la critique mentionne des tests plus honn�tes faits en 1978 pour le HSCA dans lesquels on a utilis� de vrais cr�nes plut�t que des melons. R�sultat : tous les cr�nes ont boug� vers l�avant lors des impacts. (Je n�ai pas creus� l�-dessus; je n�ai aucune difficult� � le croire).
Deuxi�mement, le Dr. Alvarez a utilis� des munitions d�un type diff�rent de celles d�Oswald, et encore une fois, ce d�tail est tr�s significatif, car c�est gr�ce � lui que le �jet effect� est possible. Or, pas de chance : avec les balles du m�me type que celles du Carcano (i.e. avec jacket), la zone de pression temporaire appara�t beaucoup plus loin apr�s l�entr�e, trop tard en fait pour causer une pouss�e sur le c�t� oppos� au trou de sortie. Le Dr. Alvarez s�est servi de balles de chasse qui pr�sentent un profil de blessure bien diff�rent. C�est tr�s bien expliqu� dans la critique, alors je vous y r�f�re. Il y a m�me des sch�mas. Inutile que je perde mon temps � servir de traducteur : on parle tous l�anglais ici! Mais notez que la diff�rence de type de balle n�a une influence que sur le �jet effect�, et non sur la pouss�e vers l�arri�re par conservation de la quantit� de mouvement (contrairement � la diff�rence de r�sistance de l�enveloppe, qui affecte les deux explications de fa�on majeure).
Une autre chose, encore relev�e par la critique, et cette fois-ci concernant non pas le �jet effect� mais plut�t l�explication d�Alvarez : il a assum� un transfert de 10% de l��nergie cin�tique de la balle � 10% de la masse du melon. C�est arbitraire. Il n�explique jamais d�o� proviennent ces valeurs. En fait, pour d�autres valeurs, on se rend compte qu�il est possible que la quantit� de mouvement emport�e vers l�avant soit plus petite que celle (initiale) de la balle, et dans ce cas, la coquille bougera vers l�avant. Mais inutile de perdre du temps � chercher � trouver les valeurs les plus r�alistes : dans tous les cas, il est impossible que l�effet soit assez fort pour contre-balancer la pouss�e caus�e par la p�n�tration de la balle � travers le cr�ne. Dans le cas du melon, cependant, on ne le sait pas : il n�est pas exclu que la masse �ject�e ait effectivement une quantit� de mouvement sup�rieure � celle de la balle (cas du calcul d�Alvarez), mais le contraire est �galement possible. En ce qui concerne les exp�riences d�Alvarez, il est certain que le vrai �jet effect� est au moins en partie responsable du recul de l�enveloppe du melon, laissant ainsi la question en suspens. (Notez qu�on pourrait, si on le voulait, trancher cette question exp�rimentalement en tirant sur des melons avec des balles � jacket, �liminant ainsi le �jet effect� et laissant ce seul effet s�exercer).
Bref, pour r�sumer : des deux explications physiques possibles qui peuvent �tre avanc�es pour justifier un recul de la t�te, aucune ne tient. Les balles utilis�es par Oswald cr�ent leur zone de haute pression trop tard apr�s leur entr�e pour avoir caus� un �jet effect�, et de toute fa�on l�effet de recul ne sera jamais assez fort pour vaincre la force vers l�avant que la balle applique au cr�ne lors du contact.
Vous vous posez peut-�tre la question : comment quelqu�un ayant un doctorat peut-il faire de telles erreurs? Sachez, premi�rement, qu�un doctorat (surtout en physique, mais c�est probablement vrai ailleurs) n�est garant d�un grand savoir que dans un domaine ultra-restreint. Pour tout le reste (c�est-�-dire tout ce qui n�est pas dans son domaine), un Ph. D. est g�n�ralement loin d��tre un sp�cialiste. Et la physique est quelque chose d�extr�mement vaste. D�ailleurs, le Dr. Alvarez admet lui-m�me dans son papier que si le lecteur veut plus de d�tails, alors il devra aller voir quelqu�un qui s�y conna�t plus que lui en m�canique des fluides. Bref, je vous dis cela car il serait malencontreux de votre part d�assumer qu�il doit n�cessairement avoir raison parce qu�il d�tient un doctorat. Par analogie, il serait aussi faux de supposer que tout docteur �s Histoire a automatiquement plus de connaissances que, disons, Nicolas Bernard sur certains sujets pointus de la Seconde Guerre Mondiale. De plus, le Dr. Alvarez ne semble pas �tre impartial. Il est vraisemblablement parti d�une conclusion (le recul de la t�te est possible) en manipulant ses �quations de fa�on � la prouver. Sinon, d�o� sort-il ses donn�es? La critique parle un peu des motivations possibles du Dr. Alvarez. D�ailleurs, cette critique, je vous encourage fortement � la lire. J�esp�re que maintenant, certaines choses vous para�tront plus claires, et que vous pourrez en tirer vos propres conclusions. |
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lio45
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Ecrit le: Nov 24 2004, 10:53 PM |
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Posteur heureux
  
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Apres m'etre relu, j'espere que le truc que je viens de pondre n'est pas trop lourd! Cote manque d'aeration, il rappelle etrangement la "lettre ouverte"....mais je vous rappelle que j'ai tape tout cela sans vraiment prendre le temps de peaufiner.
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Nicolas Bernard
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Ecrit le: Nov 25 2004, 04:15 PM |
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Maitre Jedi
      
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C'est trop tard, Camarade ! Le Tribunal du Peuple a d�j� rendu son verdict ! Tu seras condamn� � lire ma prose jusqu'� la fin des temps, ouah ! ha ! ha ! ha ! (rire d�moniaque) 
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Jin-Tae (Nicolas Bernard en Cor�en), Fr�re de Sang de Jin-Suk (Kaisou en Cor�en)
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oswaldiste
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Ecrit le: Nov 25 2004, 05:38 PM |
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Ami de la famille
   
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Bon j'ai tout lu ton article sur le jet-effect (j'en ressors un peu ).
En gros tu expliques avec pr�cision le ph�nom�ne. Si j'ai bien tout compris, c'est un peu comme un ballon bien rempli d'air: si on le perce, il file vers l'arri�re.
(�a sera l� mon r�sum� de tes premiers paragraphes ).
Sinon, dans ton premi�rement (je crois) tu mentionnes le fait qu'un cr�ne humain est beaucoup plus dur qu'un melon (c'est pas faux �a, mais as tu une source pour le prouver?? ). Et justement tu dis que du coup, en p�n�trant, la balle aurait donc du pousser la t�te vers l'avant.
Et bien effectivement, c'est ce qu'on voit entre l'image 313 et 314: la t�te avant de 6 pouces je crois (un truc comme �a...). Ce n'est qu'ensuite que la t�te part vers l'arri�re.
Si je comprends bien, c'est du � la pouss�e vers l'avant li�e � l'expulsion du cr�ne par l'orifice de sortie de la balle.
Certes!
Mais alors comment expliquer le fait que des morceaux de cr�ne, de cervelle et de sang (bon ap�tit � tous) se soient retrouv�s... vers l'arri�re?
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"Dans la vie, il y a ceux qui ont un revolver charg� et ceux qui creusent. Alors, creuse!" Clint Eastwood |
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William
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Ecrit le: Nov 26 2004, 05:53 AM |
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Merci Lio 45 pour ta contribution sur le jet effect. En plus c'est une parfaite introduction pour le travail de Newell Clark qui je l'esp�re me donnera son accord pour partager ses trouvailles avec vous apr�s le week-end de Thanksgiving. |
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lio45
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Ecrit le: Nov 27 2004, 11:02 PM |
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Posteur heureux
  
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QUOTE (Nicolas Bernard @ Nov 25 2004, 04:15 PM) |
C'est trop tard, Camarade ! Le Tribunal du Peuple a d�j� rendu son verdict ! Tu seras condamn� � lire ma prose jusqu'� la fin des temps, ouah ! ha ! ha ! ha ! (rire d�moniaque)  |
Pas trop desagreable, comme verdict!
Il faut dire que je le fais deja...de plein gre. 
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lio45
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Ecrit le: Nov 27 2004, 11:28 PM |
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Posteur heureux
  
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QUOTE (oswaldiste @ Nov 25 2004, 05:38 PM) |
Bon j'ai tout lu ton article sur le jet-effect (j'en ressors un peu ). |
Ce n'est pas vraiment un article, simplement une avalanche d'explications - tapee rapidement et peu structuree - tentant de donner au layman les principaux instruments de base permettant de comprendre un peu mieux la physique de l'assassinat. Et j'approuve l'usage du wacko smiley: je n'ai aucune difficulte a comprendre ton sentiment! Tant mieux si l'"article" a ete utile... cependant, je sais qu'il le serait encore plus si je prenais le temps de le retravailler (mais je ne pense pas que ca soit necessaire - a moins que quelqu'un y tienne vraiment, auquel cas il suffit de demander!)
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lio45
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Ecrit le: Nov 27 2004, 11:36 PM |
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Posteur heureux
  
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QUOTE (oswaldiste @ Nov 25 2004, 05:38 PM) |
En gros tu expliques avec pr�cision le ph�nom�ne. Si j'ai bien tout compris, c'est un peu comme un ballon bien rempli d'air: si on le perce, il file vers l'arri�re.
(�a sera l� mon r�sum� de tes premiers paragraphes ).
Sinon, dans ton premi�rement (je crois) tu mentionnes le fait qu'un cr�ne humain est beaucoup plus dur qu'un melon (c'est pas faux �a, mais as tu une source pour le prouver?? ). Et justement tu dis que du coup, en p�n�trant, la balle aurait donc du pousser la t�te vers l'avant.
Et bien effectivement, c'est ce qu'on voit entre l'image 313 et 314: la t�te avant de 6 pouces je crois (un truc comme �a...). Ce n'est qu'ensuite que la t�te part vers l'arri�re.
Si je comprends bien, c'est du � la pouss�e vers l'avant li�e � l'expulsion du cr�ne par l'orifice de sortie de la balle.
Certes!
Mais alors comment expliquer le fait que des morceaux de cr�ne, de cervelle et de sang (bon ap�tit � tous) se soient retrouv�s... vers l'arri�re? |
Pour ce qui est des morceaux s'etant retrouves "vers l'arriere":
Il faut se rappeler que JFK est en mouvement par rapport a Dealey Plaza. La matiere cervicale ejectee apres z313, etant generalement assez legere, sera facilement ralentie par la friction avec l'air. Comme la Lincoln continue d'avancer avec sa vitesse, le nuage, possedant initialement une vitesse vers l'avant dans le referentiel de la Lincoln, ralentira, au point ou certains de ses constituants auront une vitesse "finale" vers l'arriere dans le referentiel de la Lincoln (bien que dans le referentiel "au repos" de Dealey Plaza, la vitesse du nuage aura ete vers l'avant du debut a la fin). Je doute qu'on ait vraiment retrouve des morceaux vers l'arriere, c'est-a-dire a l'arriere du point marque par un X sur l'asphalte: vrai ou faux?
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