|
William
|
Ecrit le: Feb 19 2004, 06:56 PM |
|
|

Administrator
      
Groupe: Admin
Messages: 2014
Membre n�: 1
Inscrit le: 3-July 03

|
L'invention du concept de la balle magique n'ayant pas convaincu grand monde, les images du film Zapruder n'ayant pas valide grand chose si ce n'est le sentiment d'un tir de face,
les defenseurs de la Commission Warren ont mis au point un nouveau concept pour tenter de justifier l'impossible : le corset magique.
Ainsi Posnerboy, en bon eleve de l'ecole caseclosienne ( il n'est pas le seul c'est aussi l'argument de Dallek), ecrivait dans un autre post :
QUOTE |
Kennedy pouvait difficilement se pencher vers l'avant � cause de son corset orthop�dique...
Le mouvement "vers l'arri�re" ne prouve absolument pas l'existence d'un tir de l'avant... Les sp�cialistes de la criminalistique sont d'accord l�-dessus... C'est fort probablement une combinaison de facteurs: r�actions neuro-musculaires combin�es au "jet effect"... Et le corset qui maintenait le corps de JFK droit sur son si�ge n'allait pas arranger les choses... Kennedy pouvait difficilement se pencher vers l'avant. |
Mais voila, pas plus que la balle du meme nom, le coup du corset magique ne fonctionne . Et voici pourquoi :
- pretendre que le corset maintienne le corps de JFK droit au moment de la fusillade implique forcement que cela fut le cas tout le reste de la journee. Mais l'etude des images, du petit dejeuner a Fort Worth a l'arrivee a Love Field en passant par le reste du defile prouve le contraire. On y voit un JFK qui se deplace sans peine, serrant des mains et se baissant pour caresser des tetes d'enfants. La meme facilite est visible sur les images du 21 novembre, y compris lorsque JFK monte et descend de la limousine.
- le plus grand mensonge des defenseurs de la commission Warren est l'utilisation d'un mot pour un autre. On nous parle de corset- Back Brace en anglais- alors forcement le lecteur qui ne sait pas imagine une coque rigide et par ce fait accepte l'idee que le corps de JFK etait maintenu droit. Un peu comme sur la photo suivante :
Un VRAI corset
Mais la realite est toute autre. Et passe par le catalogue des Archives nationales. Sous le terme FBI Exhibit C35 figure "John F. Kennedy Bandages and Belt'. Bandages et ceinture... nulle part ne figure le mot back brace. Et forcement cela renvoie aux souvenirs des medecins et infirmieres de Parkland. Eux aussi ne decrivent pas un corset orthopedique mais une ceinture dorsale maintenue par des bandages descendant sur ses cuisses et remontant tel un 8 sur les reins de JFK. Des souvenirs qui coincident parfaitement avec les cliches des archives nationales :

De plus la ceinture dorsale est placee tellement bas sur le corps du president que comme la photo ci-dessus le demontre, il n'est meme pas tache de sang alors que le reste de la chemise de JFK en est couverte :
|
 |
Poz'Boy
|
Ecrit le: Feb 20 2004, 10:09 PM |
|
|
Unregistered

|
William, je me demande comment on peut bouger ou respirer avec un tel attirail... C'est connu que JFK avait de graves probl�mes de dos (arthrose � la colonne vert�brale) et qu'il portait un corset orthop�dique pour maintenir son dos bien droit. Ce corset n'a rien de "magique"... Arr�tes-donc de jouer les Thierry Meyssan... et de jouer sur les mots...
Cet attirail ressemble en tout point � un corset dorsal...
http://www.jfklancer.com/photos/medical/brace.jpg
Sans ce corset, Kennedy aurait du se d�placer en b�quilles...
Pour ce qui est des taches de sang... On sait que Bobby a fait dispara�tre bien des choses souill�es du sang de son fr�re... |
 |
wooppy
|
Ecrit le: Feb 20 2004, 11:08 PM |
|
|

Maitre Jedi
      
Groupe: Members
Messages: 1810
Membre n�: 103
Inscrit le: 22-October 03

|
QUOTE |
On sait que Bobby a fait dispara�tre bien des choses souill�es du sang de son fr�re... |
Quelles choses? Et dans quel but?
Tu m'expliques s'il te plait.
--------------------
Qui bene amat, bene castigat
|
 |
Poz'Boy
|
Ecrit le: Feb 21 2004, 02:19 PM |
|
|
Unregistered

|
Par exemple, Bobby (par l'interm�diaire de l'amiral George Burkley (le m�decin du pr�sident Kennedy) s'est assur� que le Dr Humes avait bien d�truit les notes originales de l'autopsie souill�es du sang de JFK... Le drap, lui aussi tach� de sang, dans lequel fut envellop� le corps du JFK durant le transport entre Dallas et Bethesda fut lui aussi d�truit... etc.
Une question de pudeur... Bobby ne tenait pas � �ventuellement retrouver ce genre d'objets dans des mus�es (genre "Ripley's Believe It or Not") ou dans des ventes aux ench�res... Et il y a un march� pour les choses lugubres aux USA...
On sait que sur Ebay, de soi-disantes m�ches de cheveux de JFK ont �t� mises aux ench�res il y a quelques ann�es... Je me souviens aussi qu'une authentique petite culotte d'Elvis tach�e au derri�re fut aussi offerte dans une vente d'objets ayant appartenu au King...
Bobby cherchait avant tout � pr�server l'image de marque du pr�sident... |
 |
William
|
Ecrit le: Mar 4 2004, 11:55 PM |
|
|

Administrator
      
Groupe: Admin
Messages: 2014
Membre n�: 1
Inscrit le: 3-July 03

|
Je rattrape petit a petit mon retard de messages - du moins je m'en donne l'illusion- et je tombe sur des choses effarantes. Comme ceci :
QUOTE |
portait un corset orthop�dique pour maintenir son dos bien droit. Ce corset n'a rien de "magique"... Arr�tes-donc de jouer les Thierry Meyssan... et de jouer sur les mots...
Cet attirail ressemble en tout point � un corset dorsal...
http://www.jfklancer.com/photos/medical/brace.jpg
Sans ce corset, Kennedy aurait du se d�placer en b�quilles...
|
Ou je joue avec les mots ? Ton lien propose EXACTEMENT la photo que je propose, c'est a dire l'Exibit C35, autrement dit "John F. Kennedy Bandages and Belt". Il ne s'agit pas d'un "corset orthopedique" sans lequel " Kennedy aurait du se deplacer en bequilles" . Il s'agit d'une ceinture dorsale ( belt et non brace), avec un systeme de bandages descendant sur ses cuisses. Un objet ne justifiant pas la pretendue theorie autour du jet effect.
QUOTE |
Pour ce qui est des taches de sang... On sait que Bobby a fait dispara�tre bien des choses souill�es du sang de son fr�re... |
Technique classique, usee et usante consistant a taper en touche devant l'evidence. C35 n'est pas tache de sang, au contraire de la chemise de JFK. Et Bobby n'y est pour rien.
|
 |
William
|
Ecrit le: Nov 27 2004, 05:26 PM |
|
|

Administrator
      
Groupe: Admin
Messages: 2014
Membre n�: 1
Inscrit le: 3-July 03

|
On le pensait disparu, voil� que le corset magique est de retour :
How steel back brace made JFK a sitting duck in Dallas
James Reston
November 27, 2004
wo years ago, historian Robert Dallek revealed new details about the extraordinary range of shots, stimulants and pills former United States President John F Kennedy took to control his physical pain and present his youthful image to the world. Important and interesting as these details are, they should not distract us from the one medical remedy that probably killed the president: his corset.
Members of Kennedy's inner circle had often witnessed the painful ritual that Kennedy endured in his private quarters before he ventured in public, when his valet would literally winch a steel-rodded canvas back brace around the president's torso, pulling heavy straps and tightening the thongs loop by loop as if it was a bizarre scene out of Gone With the Wind.
Once in it, the president was planted upright, trapped and almost bolted into a ramrod posture. Many would wonder how JFK could ever move in such a contraption. And yet move he did, and, besides his painkillers, his corset contributed to the youthful, high-shouldered military bearing that he presented glamorously to the world.
But this simple device imparted a fate almost Mephistophelean in its horror to the sequence of events in Dallas 41 years ago.
In researching my biography of governor John Connally of Texas 15 years ago, I was led to the critical importance of Kennedy's corset in the ghastly six seconds in November 1963 by a former Texas senator, the late Ralph Yarborough, who was in the motorcade that day.
Yarborough growled softly about that ``damned girdle,'' and this led me to the remarks of two doctors, Charles James Carrico and Malcolm Oliver Perry, buried in Volume 3 of the 26-volume set of testimony that attended the Warren Commission report.
In November 1963, Carrico was the 28-year-old resident in the emergency room of Parkland Hospital who first received the injured president in the trauma room; Perry came quickly to the emergency room to supervise the case - and then to pronounce the president dead a half-hour later.
Before the Warren Commission, Carrico told of removing Kennedy's back brace in the first seconds after his arrival. He described the device as made of coarse white fibre, with stays and buckles.
Apart from the never-ending controversy over how many bullets Lee Harvey Oswald actually fired from the Texas School Book Depository, most experts agree with the Warren Commission that Oswald's first bullet passed cleanly through Kennedy's lower neck, missing any bone, then entered Connally's back, streaking through the governor's body and lodging in his thigh. This was the first so-called magic bullet.
When Connally was hit, he pivoted in pain to his left, his lithe body in motion as it swivelled downward, ending up in the lap of his wife, Nellie.
But because of the corset, Kennedy's body did not act as a normal body would when the bullet passed through his throat. Held by his back brace, Kennedy remained upright, according to the Warren Commission, for five more seconds. This provided Oswald the chance to reload and shoot again at an almost stationary target.
The frames of the Zapruder film confirm this ramrod posture: Kennedy's head turns only slightly in those eternal seconds, and his upper body almost not at all, from frame 225 (when the first shot entered his neck) to the fatal frame of 313.
Without the corset, the force of the first bullet, travelling at a speed of 600 metres a second, would surely have driven the president's body forward, making him writhe in pain like Connally, and probably down in the seat of his car, beyond the view of Oswald's cross hairs for a second or third shot.
With no bones struck and the spinal cord intact, the president almost certainly would have survived the wound from the first bullet. Both Carrico and Perry testified to this likelihood (and apropos of the decades-long controversy, both testified that the small, round, clean wound in the front of Kennedy's neck was an exit wound rather than an entry wound).
To Perry, under the questioning of then-assistant counsel - now senator from Pennsylvania - Arlen Specter, the injury was ``tolerable''; the president would have recovered. Because the bullet had passed below the larynx, the wound would not even have impaired his speech later.
In the new focus on cortisone shots, codeine painkillers, barbiturates, stimulants such as Ritalin, and gamma globulin injections, the simple corset needs to be emphasised, tragically, in the context of those medical strategies Kennedy used to create the illusion of the vigorous leader.
James Reston's forthcoming book is on the Spain of Christopher Columbus due to be published by Doubleday next year.
Source |
 |
|