Deuxieme tome des enquêtes du commissaire Fartelli. J'étais anxieux à lidée de retrouver mon flic marseillais.Et puis, au contraire, ce fut une expérience réjouissante. Et loccasion dexplorer une écriture encore plus nerveuse.

 
J'ai écrit Les cigales de Satan aux Etats-Unis. La premiere difficulté était de créer un polar provencal alors que je me trouvais au fin fond du Texas. Alors j'ai imaginé un western méridional. Rouge Lavande était plus chabrolien. On y sentait le poids d'une petite ville de province avec ses clans et sa bourgeoisie locale. Les cigales de Satan ont plus de souffle, plus de rythme. Je le prefère au premier.
 

J'ai remplacé l'inspiration directe par l'envie, le manque. Les premieres pages du livre décrivant en detail le repas du Père Bedat sont d'abord une maniere pour moi de déguster "mentalement" des plats impossibles à trouver aux USA.

 
Le deuxieme écueil touche directement l'histoire. En fait, mon premier scénario était completement différent. Mais en cours d'écriture, je me suis rendu compte qu'un détail ne correspondait pas à la réalite.Et même si j'étais dans le domaine de la fiction, je n'ai pas supporté cette idée. Dans ma premiere version il y avait un policier d'Interpol traquant des anciens nazis et enquêtant sur des crimes religieux. J'ai commencé à écrire mon livre, j'avais mon plan jusqu'à la fin et c'est alors que j'ai trouvé qu'après-guerre Interpol avait céssé de s'intèresser aux questions religieuses. J'ai tout jeté et j'ai recommencé
 
Les cigales de Satan sont le deuxieme volume des enquetes du commissaire Fartelli. Il devrait y en avoir un troisieme.
 
Courrier
"Nous avons pu prolonger un peu nos vacances passées à Digne par la lecture de deux livres ramenés dans le Nord : Rouge lavande et Les cigales de Satan.Nous les avons dévorés et attendons avec impatience la suite" Laurent S. et Catherine L. via e-mail